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30 avril 2021
Brigitte Klinkert, candidate aux élections régionales
France 3 Alsace
La Colmarienne Brigitte Klinkert a décidé d'annoncer aujourd'hui sa candidature comme tête de liste pour LREM (La République en marche) aux élections régionales dans le Grand Est. France 3 Alsace l'a jointe aujourd'hui par téléphone.
Vous êtes candidate LREM face à une liste LR aux régionales et en même temps vous vous alliez avec le Républicain Eric Straumann pour les départementales, n'est-ce pas contradictoire ?
Non, bien au contraire, parce que le projet que je porte pour la région est un projet dans la proximité. Je défends l'interconnexion entre les territoires, le respect des identités et l'ancrage dans les territoires. Je ne suis pas la candidate d'un parti. Je suis à la tête d'une liste d'union des bonnes volontés qui partagent un même projet. A l'issue du premier tour, la liste qui sera en tête devra savoir rassembler face au RN. Pour ma part, j'ai toujours démontré dans les missions qui ont été les miennes que je suis une femme de rassemblement.
Autre contradiction, vous voulez prendre la tête de la région Grand Est, mais vous avez défendu l'indépendance de la collectivité européenne d'Alsace (CEA) par rapport au Grand Est, comment conciliez-vous ces deux aspirations ?
Parce qu'il y a urgence à agir, notre région se porte mal. Elle est frappée de plein fouet par la crise, et le statu quo ne ferait qu'aggraver la situation. La région suscite aujourd'hui incompréhension et frustration. La réforme des grandes régions de 2015 a été bâclée et imposée, et je regrette que les élus de la majorité sortante n'aient pas tout fait pour corriger et compenser ces défauts. Au contraire, le président sortant a ajouté de la centralisation à la centralisation, et de l'éloignement à l'éloignement. Je me présente parce qu'il y a une autre voie à construire, entre les partisans du statu quo et les démagogues. Je veux apporter de vrais changements, un vrai choc de décentralisation et rendre à l'Alsace, à la Lorraine et à la Champagne-Ardenne la force d'agir en proximité, pour répondre vite et bien aux attentes de ces territoires et de ses habitants.
Quelle sera votre stratégie régionale pour apporter plus de décentralisation ?
Je nommerai à mes côtés un président délégué pour l'Alsace, un président délégué pour la Lorraine, un président délégué pour la Champagne-Ardenne, et nous voterons des budgets de développement par territoire pour que chacun se sente respecté et considéré.
Nous devons faire à l'échelle de la région ce qui est pertinent. Et pour le reste, faire confiance et donner des moyens aux territoires : départements, communes, intercommunalités, associations et élus locaux. En tant que présidente de la région Grand Est, je nommerai trois présidents délégués, un pour l'Alsace, un pour la Lorraine et un pour la Champagne-Ardenne, avec également des commissions territorialisées et des budgets pour ces commissions pour soutenir des projets d'initiative locale, au plus proche des élus locaux et des territoires. On parle beaucoup de l'identité alsacienne. Mais pour avoir parcouru la région Grand Est, il y a une identité lorraine qui est une richesse et qu'il convient de mettre en avant, et une identité champardennaise qu'il faut aussi respecter.
Vous êtes ministre déléguée auprès de la ministre du travail, de l'emploi et de l'insertion, la tête de la région Grand Est et conseillère départementale d'Alsace, ça ne fera pas beaucoup pour une seule personne ?
Aujourd'hui je suis conseillère d'Alsace et ministre, je crois qu'il est très important d'être ancrée dans les territoires et la proximité. Et c'est d'ailleurs parce que je suis élue locale, très proche des gens, que ça m'a valu ma nomination à ce ministère. Et je peux vous dire que c'est très utile d'être à la fois membre du gouvernement et élue locale, pour connaître les réalités auxquelles sont confrontés les élus locaux et les habitants.
Les élections régionales et départementales auront lieu les 20 et 27 juin 2021. Prévues en mars, elles ont été reportées en raison de la crise sanitaire. Elus normalement pour six ans, les conseillers départementaux et régionaux 2021 resteront exceptionnellement en poste sept ans, pour que les prochaines élections ne tombent pas la même année que la présidentielle de 2027.
Tous les candidats devront déposer leurs listes entre le 10 et le 17 mai. La campagne sera alors officiellement lancée après le 17 mai.
Voir la vidéo
"Je m'en fous !" : Axel Kahn s'énerve à un contrôle de test PCR
[Yahoo]
"C'est pas moi ! Je n'étais pas gare du Nord", assure Axel Kahn auprès du Canard Enchaîné. Disponible en kiosques dès ce mercredi 28 avril, le journal satirique a fait bondir le scientifique en affirmant que celui-ci aurait dérapé face aux forces de l'ordre. Explications. Les faits remonteraient à la soirée du mercredi 21 avril. Le président de la Ligue contre le cancer arrive alors à Paris, à bord d'un Thalys en provenance de Bruxelles. Comme tout passager, il est sommé de présenter un test PCR de moins de 72 heures, celui-ci étant obligatoire pour tout voyageur souhaitant se rendre en France. Réponse de l'intéressé, selon nos confrères : "Je suis Axel Kahn, vous ne me reconnaissez pas ?"
Malheureusement pour le médecin généticien, habitué aux apparitions à la télévision depuis l'essor de la crise sanitaire, le policier n'aurait pas été familier avec son travail. Le scientifique de 76 ans serait donc sorti de ses gonds. "Je suis Axel Kahn, donc j'ai été vacciné parmi les premiers, donc je n'ai pas besoin de faire un test PCR ! Laissez-moi passer !", aurait-il vociféré. Son interlocuteur lui rappellerait qu'il s'agirait d'une règle à laquelle nul ne peut transgresser. "Je m'en fous", tance Axel Kahn. Et s'il a d'abord nié les faits, Le Canard Enchaîné note qu'il les a finalement reconnus, jurant ensuite que "le ton n'est jamais monté". La fin de l'histoire reste cependant la même puisque Axel Kahn a pu débarquer du Thalys dans lequel il a voyagé.
"C'est pas moi ! Je n'étais pas gare du Nord", assure Axel Kahn auprès du Canard Enchaîné. Disponible en kiosques dès ce mercredi 28 avril, le journal satirique a fait bondir le scientifique en affirmant que celui-ci aurait dérapé face aux forces de l'ordre. Explications. Les faits remonteraient à la soirée du mercredi 21 avril. Le président de la Ligue contre le cancer arrive alors à Paris, à bord d'un Thalys en provenance de Bruxelles. Comme tout passager, il est sommé de présenter un test PCR de moins de 72 heures, celui-ci étant obligatoire pour tout voyageur souhaitant se rendre en France. Réponse de l'intéressé, selon nos confrères : "Je suis Axel Kahn, vous ne me reconnaissez pas ?"
Malheureusement pour le médecin généticien, habitué aux apparitions à la télévision depuis l'essor de la crise sanitaire, le policier n'aurait pas été familier avec son travail. Le scientifique de 76 ans serait donc sorti de ses gonds. "Je suis Axel Kahn, donc j'ai été vacciné parmi les premiers, donc je n'ai pas besoin de faire un test PCR ! Laissez-moi passer !", aurait-il vociféré. Son interlocuteur lui rappellerait qu'il s'agirait d'une règle à laquelle nul ne peut transgresser. "Je m'en fous", tance Axel Kahn. Et s'il a d'abord nié les faits, Le Canard Enchaîné note qu'il les a finalement reconnus, jurant ensuite que "le ton n'est jamais monté". La fin de l'histoire reste cependant la même puisque Axel Kahn a pu débarquer du Thalys dans lequel il a voyagé.
29 avril 2021
Covid-19 : les prochaines dates-clés
3 mai :
⇨ fin des restrictions de circulation ;
⇨ fin des attestations en journée ;
⇨ attestation nécessaire pour les déplacements après 19 heures ;
⇨ maintien du couvre-feu à 19 heures ;
⇨ reprise des cours en présentiel pour les élèves des lycées avec 50% des effectifs ;
⇨ reprise des cours en présentiel pour les élèves de collège à temps plein.
19 mai :
⇨ ouverture des terrasses des restaurants et cafés (avec un maximum de 6 personnes par table) ;
⇨ ouverture de tous les commerces sous condition de respecter jauges et protocoles sanitaires ;
⇨ ouverture des musées, cinémas, théâtres, salles de spectacle, établissements sportifs de plein air avec un maximum de 800 personnes en intérieur, 1000 en extérieur ;
⇨ le rassemblement à plus de 10 personnes dans l'espace public reste interdit ;
⇨ le couvre-feu passe à 21 heures.
9 juin :
⇨ ouverture aux clients des salles des cafés et restaurants (avec un maximum de 6 personnes par table) ;
⇨ ouverture des salles de sport ;
⇨ assouplissement du télétravail ;
⇨ le couvre-feu passe à 23 heures ;
⇨ apparition du pass sanitaire.
30 juin :
⇨ fin du couvre-feu ;
⇨ levée des limites de jauge ;
⇨ pass sanitaire exigé pour pouvoir accéder à tout événement rassemblant plus de 1000 personnes dans des lieux culturels, des stades, des salons et foires d'exposition ;
⇨ les discothèques restent closes.
Histoire de poubelles
Aujourd'hui :
⬦ La poubelle écolo et connectée vient de faire son apparition à Colmar, à titre expérimental. Elle permet une compaction de 6 fois le volume normal de collecte.
[Eric Straumann]
⬦ Pour la première fois, la poubelle écolo vient de faire son apparition à Colmar. Compactant, la « city solar » fonctionne à l’énergie solaire et a été conçue pour ne pas déborder.
Cette nouvelle poubelle en phase d’expérimentation peut écraser jusqu’à 6 fois plus de déchets que la capacité d’une corbeille de rue classique ! Lorsque la corbeille est pleine, la compaction s’active automatiquement.
Les avantages :
- une ville plus propre ;
- ne plus avoir de débordement de poubelles ;
- une optimisation des tournées de collecte ;
- une réduction des coûts de collecte des déchets ;
- une réduction des émissions de CO2.
Alerte de remplissage et accès au service de localisation assisté.
Les avantages :
- une ville plus propre ;
- ne plus avoir de débordement de poubelles ;
- une optimisation des tournées de collecte ;
- une réduction des coûts de collecte des déchets ;
- une réduction des émissions de CO2.
Alerte de remplissage et accès au service de localisation assisté.
[Toto Meistermann]
« Scandaleux, pas assez de poubelles, les gens jettent à côté surtout le week-end. »
On met des poubelles provisoires, surtout le week-end, en attendant la livraison de plus jolies. Pas attachées. Des gens s'amusent à les renverser avec tout leur contenu.
« Scandaleux, elles n'étaient même pas attachées pour éviter qu'on les renverse, ils sont vraiment trop bêtes. »
On les attache.
« Scandaleux, on les attache, c'est moche, et ils sont débiles, ils ont peur qu'on les vole ? »
Hier :
Commentaire désabusé de Tristan Denéchaud, suite aux remarques acerbes d'internautes :
« Scandaleux, pas assez de poubelles, les gens jettent à côté surtout le week-end. »
On met des poubelles provisoires, surtout le week-end, en attendant la livraison de plus jolies. Pas attachées. Des gens s'amusent à les renverser avec tout leur contenu.
« Scandaleux, elles n'étaient même pas attachées pour éviter qu'on les renverse, ils sont vraiment trop bêtes. »
On les attache.
« Scandaleux, on les attache, c'est moche, et ils sont débiles, ils ont peur qu'on les vole ? »
Bref, on est bien des Français, jamais contents...
Communiqué d'Eric Straumann
Le prochain Facebook live du Maire, se tiendra ce lundi 3 mai.
Le Maire donne rendez-vous aux habitants à 20h00 sur cette page Facebook.
Durant cette session, il explique et répond en direct aux interrogations sur tous les sujets concernant la vie municipale et l’actualité locale.
Le prochain Facebook live du Maire, se tiendra ce lundi 3 mai.
Le Maire donne rendez-vous aux habitants à 20h00 sur cette page Facebook.
Durant cette session, il explique et répond en direct aux interrogations sur tous les sujets concernant la vie municipale et l’actualité locale.
Posez vos questions (avant lundi 16h00) : contact@colmar.fr
Mobilité, accessibilité et terrasses
Isabelle Kieffer
Toujours au ras du bitume mais le nez en l’air, je remercie la municipalité de sa campagne par grands panneaux d’affichage pour la propreté de la ville, pour la sécurité des « espaces partagés ».
Ces incitations sont nécessaires, elles resteront lettre morte si l’effort demandé n’est pas encouragé par l’installation de nouvelles poubelles publiques (à vider régulièrement), ça ne doit pas être tellement plus cher que les débauches de fleurissement et décorations de l’ère Meyer. Le 20 km/h et la priorité aux piétons concernant certaines rues, anciens chemins ruraux sans trottoirs, ne seront respectés qu’avec un marquage au sol répété. Le conducteur pressé ne voit pas le panneau placé en hauteur mais il est supposé regarder la chaussée devant lui. Ce marquage ne doit pas être bien cher non plus à effectuer.
Une journée pour la mobilité, l’accessibilité c’est bien, une réflexion et des décisions pour les années à venir c’est mieux. Quitte à déplaire à certains.
On a bien compris qu’à la fin du confinement cela allait être la fête des terrasses des bars et restaurants de l’hyper-centre : mais aux jours meilleurs la municipalité va-t-elle continuer à tolérer une extension ad libitum desdites terrasses avec leurs parasols bariolés et parfois, joie pour les riverains, une musique à fond les basses jusqu’à une heure avancée ?
Place de l’Ancienne Douane, de la Cathédrale, Grand-Rue et autres... le piéton, alerte ou pas, encombré ou pas, avec des enfants, un parent ou un ami âgés, une poussette, un fauteuil roulant se demande par où passer, se glisse comme il peut entre les tables.
Les boutiques à peluches-cigogne et petits cœurs made in China en mal de clients depuis plus d’un an vont-elles continuer à pouvoir étaler leurs tourniquets ?
Quelle ville veut-on et pour qui ?
Toujours au ras du bitume mais le nez en l’air, je remercie la municipalité de sa campagne par grands panneaux d’affichage pour la propreté de la ville, pour la sécurité des « espaces partagés ».
Ces incitations sont nécessaires, elles resteront lettre morte si l’effort demandé n’est pas encouragé par l’installation de nouvelles poubelles publiques (à vider régulièrement), ça ne doit pas être tellement plus cher que les débauches de fleurissement et décorations de l’ère Meyer. Le 20 km/h et la priorité aux piétons concernant certaines rues, anciens chemins ruraux sans trottoirs, ne seront respectés qu’avec un marquage au sol répété. Le conducteur pressé ne voit pas le panneau placé en hauteur mais il est supposé regarder la chaussée devant lui. Ce marquage ne doit pas être bien cher non plus à effectuer.
Une journée pour la mobilité, l’accessibilité c’est bien, une réflexion et des décisions pour les années à venir c’est mieux. Quitte à déplaire à certains.
On a bien compris qu’à la fin du confinement cela allait être la fête des terrasses des bars et restaurants de l’hyper-centre : mais aux jours meilleurs la municipalité va-t-elle continuer à tolérer une extension ad libitum desdites terrasses avec leurs parasols bariolés et parfois, joie pour les riverains, une musique à fond les basses jusqu’à une heure avancée ?
Place de l’Ancienne Douane, de la Cathédrale, Grand-Rue et autres... le piéton, alerte ou pas, encombré ou pas, avec des enfants, un parent ou un ami âgés, une poussette, un fauteuil roulant se demande par où passer, se glisse comme il peut entre les tables.
Les boutiques à peluches-cigogne et petits cœurs made in China en mal de clients depuis plus d’un an vont-elles continuer à pouvoir étaler leurs tourniquets ?
Quelle ville veut-on et pour qui ?
28 avril 2021
Journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité
À l’occasion de la journée mondiale des mobilités et de l’accessibilité le 30 avril, APF France handicap lance, du 26 au 30 avril, une semaine d’actions partout en France. L’objectif : interpeller les décideurs et inviter les citoyennes et les citoyens à s’engager aux côtés de l’association pour demander une France accessible. Plus d'informations sur www.marchesattaque.org
Voir la vidéo de Christian Meistermann, adjoint au maire de Colmar
26 avril 2021
Street art à Colmar
BYSAR est à l'œuvre rue Billing (quartier du Ladhof). Le personnage représenté est Auguste Bartholdi, enfant de Colmar.
KAZY exécute une peinture murale rue du Rhin, à l'initiative de la Villa Tschaen - Urban Art Gallery.
24 avril 2021
Galerie Murmure
Chers amis, clients et amateurs d'art,
Les « petites bulles artistiques » de la galerie Murmure obéissent à une rythmique régulière pour vous offrir, je l’espère, des instants pétillants.
L’art a le pouvoir de nous faire voyager au-delà de nos préoccupations quotidiennes et nous permet d’envisager une pluralité d’interprétations, à la lueur de notre sensibilité et de notre histoire.
Voici trois nouvelles "petites bulles" que vous allez pouvoir interpréter à votre guise...
- Visage de David Daoud, Graphique à l‘encre rouge sur papier, 2020, 150 cm x 150 cm
Les portraits de David Daoud permettent d’apprécier l’importance du trait. Lignes sculpturales qui rythment la page, elles confèrent aux portraits une expressivité très particulière. Si la principale
préoccupation de David Daoud est d’émouvoir le spectateur, il joue sur l’accumulation de lignes pour pointer une émotion, une vibration dans le regard, une expressivité presque théâtrale. Face à la tradition des portraits figuratifs, il propose une formule graphique qui donne à voir un portrait psychologique en filigrane du portrait physique.
- Sans titre de Frédéric Klein, Technique mixte sur papier buvard, 2020, 41 cm x 51 cm, Pr 17 cm x 22 cm
Frédéric Klein nourrit le désir de proposer des œuvres libérées de toute représentation dans une recherche de sensibilité picturale pure en essayant de « leur donner une vibration pour les rendre vivantes ». Une longue réflexion anticipe chaque transcription plastique car l’œuvre finale doit laisser apparaitre un travail contenu pour révéler un rendu maîtrisé et précis. Pas de fioriture, mais la pureté d’une œuvre dans toute sa sobriété et sa vérité.
- L 1966-2 de Hans Hartung (1904-1989), Lithographie sur vélin de BFK Rives, 1966, 75 x 90 cm, Pr 69.7 x 54.3 cm, Signé « E.A »
Pour Hans Hartung, le mouvement réside dans la rapidité d’un tracé sur un petit format, dans la force d’un geste ultra maîtrisé et précis. Son procédé artistique est gestuel, lyrique et émotionnel tout ayant un côté mathématique : il produit ses œuvres en reportant point par point, selon la technique de mise au carreau, ses petits formats exécutés spontanément sur papier. Hans Hartung raconte cette expérience faite dès l'âge de six ans : « Sur un de mes cahiers d'école, j'attrapais des éclairs dès qu'ils apparaissaient. Il fallait que j'aie achevé de tracer leurs zigzags sur la page avant que n'éclate le tonnerre. Ainsi, je conjurai la foudre. »
En espérant que ces « petites bulles » vous aient offert une douce distraction !
Call and Collect : Si vous souhaitez acquérir une œuvre de la galerie Murmure www.galerie-murmure.com, vous pouvez me contacter au 03.89.41.49.25 ou contact@galerie-murmure.fr et nous pourrons convenir d'un rendez-vous à la galerie, d'une livraison ou d'une expédition.
Chers amis, clients et amateurs d'art,
Les « petites bulles artistiques » de la galerie Murmure obéissent à une rythmique régulière pour vous offrir, je l’espère, des instants pétillants.
L’art a le pouvoir de nous faire voyager au-delà de nos préoccupations quotidiennes et nous permet d’envisager une pluralité d’interprétations, à la lueur de notre sensibilité et de notre histoire.
Voici trois nouvelles "petites bulles" que vous allez pouvoir interpréter à votre guise...
- Visage de David Daoud, Graphique à l‘encre rouge sur papier, 2020, 150 cm x 150 cm
Les portraits de David Daoud permettent d’apprécier l’importance du trait. Lignes sculpturales qui rythment la page, elles confèrent aux portraits une expressivité très particulière. Si la principale
préoccupation de David Daoud est d’émouvoir le spectateur, il joue sur l’accumulation de lignes pour pointer une émotion, une vibration dans le regard, une expressivité presque théâtrale. Face à la tradition des portraits figuratifs, il propose une formule graphique qui donne à voir un portrait psychologique en filigrane du portrait physique.
- Sans titre de Frédéric Klein, Technique mixte sur papier buvard, 2020, 41 cm x 51 cm, Pr 17 cm x 22 cm
Frédéric Klein nourrit le désir de proposer des œuvres libérées de toute représentation dans une recherche de sensibilité picturale pure en essayant de « leur donner une vibration pour les rendre vivantes ». Une longue réflexion anticipe chaque transcription plastique car l’œuvre finale doit laisser apparaitre un travail contenu pour révéler un rendu maîtrisé et précis. Pas de fioriture, mais la pureté d’une œuvre dans toute sa sobriété et sa vérité.
- L 1966-2 de Hans Hartung (1904-1989), Lithographie sur vélin de BFK Rives, 1966, 75 x 90 cm, Pr 69.7 x 54.3 cm, Signé « E.A »
Pour Hans Hartung, le mouvement réside dans la rapidité d’un tracé sur un petit format, dans la force d’un geste ultra maîtrisé et précis. Son procédé artistique est gestuel, lyrique et émotionnel tout ayant un côté mathématique : il produit ses œuvres en reportant point par point, selon la technique de mise au carreau, ses petits formats exécutés spontanément sur papier. Hans Hartung raconte cette expérience faite dès l'âge de six ans : « Sur un de mes cahiers d'école, j'attrapais des éclairs dès qu'ils apparaissaient. Il fallait que j'aie achevé de tracer leurs zigzags sur la page avant que n'éclate le tonnerre. Ainsi, je conjurai la foudre. »
En espérant que ces « petites bulles » vous aient offert une douce distraction !
Audrey
Call and Collect : Si vous souhaitez acquérir une œuvre de la galerie Murmure www.galerie-murmure.com, vous pouvez me contacter au 03.89.41.49.25 ou contact@galerie-murmure.fr et nous pourrons convenir d'un rendez-vous à la galerie, d'une livraison ou d'une expédition.
Coronahumour
⬦ Spiderman, Superman, Batman, moi en ce moment je rêve plutôt de rencontrer BARMAN !
⬦ Ils disent qu’on peut se réunir jusqu’à 6 personnes sans problème… Je ne connais même pas 6 personnes sans problèmes.
⬦ Le petit Coronavirus a maintenant 17 mois. Il fait ses nuits de 19h à 6h, parle couramment anglais, brésilien, sud africain et même breton !
⬦ Avec ce Covid, on a tous le moral à Zorro. C’est comme à zéro mais avec un masque !
⬦ J'ai fait un sale rêve cette nuit... Les bars rouvraient, on rentrait par ordre alphabétique... et j'étais Zinedine Zidane.
⬦ Un rayon de 10 km ? Faut déjà le trouver !
⬦ Ils disent qu’on peut se réunir jusqu’à 6 personnes sans problème… Je ne connais même pas 6 personnes sans problèmes.
⬦ Le petit Coronavirus a maintenant 17 mois. Il fait ses nuits de 19h à 6h, parle couramment anglais, brésilien, sud africain et même breton !
⬦ Avec ce Covid, on a tous le moral à Zorro. C’est comme à zéro mais avec un masque !
⬦ J'ai fait un sale rêve cette nuit... Les bars rouvraient, on rentrait par ordre alphabétique... et j'étais Zinedine Zidane.
⬦ Un rayon de 10 km ? Faut déjà le trouver !
Phil
Yves Hemedinger, Cécile Striebig, Yavuz Yildiz, Cédric Clor, tous issus de l'ancienne équipe de Gilbert Meyer, sont déjà prêts à se lancer dans la campagne des prochaines élections départementales de Colmar Ouest. Il manque sur le dessin l'écologiste Frédéric Hilbert, également décidé à y aller, mais lui ne fait pas partie des « Meyer amis » du monde...
Qui d'entre nous n'a jamais rêvé d'être un « héros » ?
Fabien Nierengarten
Qui d'entre nous n'a jamais rêvé d'être un « héros » ? L'un de ces simples mortels que la gloire rendrait immortel, grâce à un engagement qui mettrait en valeur, ses plus belles valeurs. Pendant toute une vie, comme les Superman, Batman ou Wonder Woman de notre enfance. Ou « juste pour un jour », comme le chantait David Bowie, voire pour un tout petit quart d'heure, comme le suggérait Andy Warhol.
En fait, nous sommes tous appelés à devenir des « héros » du quotidien. Ne serait-ce qu'en bousculant notre petit confort personnel pour être présents aux côtés de nos plus proches, notamment à l'aube ou au crépuscule de leur vie. Ou pour accompagner un(e) ami(e) qui traverse une période difficile, voire cette personne désemparée que la vie a subitement mis sur notre chemin, et qu'on décide de soutenir, parce que son histoire nous touche.
Mais l'actualité récente (et hélas trop fréquente) nous démontre qu'on peut aussi rêver de devenir une sorte de « héros » en assassinant lâchement une femme sans défense. En projetant dans un profond malheur, une famille, des enfants, des parents, des amis. En plongeant dans l'insécurité, les habitants pourtant innocents et inoffensifs d'une rue, d'un quartier, d'une ville. Et en voulant atteindre à travers cet acte lâche et écœurant, tous ceux qui partagent une certaine façon de concevoir l'existence et la vie en société.
Ce type d'individu nous rappelle malheureusement que dans notre langue, « héros » peut parfois rimer avec « zéro ». Comme zéro courage et zéro dignité, zéro valeur et zéro utilité, zéro neurone et zéro humanité. Il nous apprend aussi, comme tous les fanatiques débiles et décérébrés de ce monde, qu'en-dessous du zéro, il y a le « moins l'infini ». Et que, contrairement aux théories des plus grands mathématiciens, certains sont capables de l'atteindre. Que ceux-là sachent que nous les méprisons pour cela. Infiniment et indéfiniment.
23 avril 2021
D'r Firowa
Fabien Nierengarten
Pour une fois, voilà un post tout spécialement destiné à mes amis dialectophones.
Pour une fois, voilà un post tout spécialement destiné à mes amis dialectophones.
- D'abord, parce qu'ils adoreront cette couverture de BD plus vraie que nature qui nous invite, en alsacien, à prendre la poudre d'escampette après le boulot, quitte à braver les règles du couvre-feu et des 10 kms. Allez, juste une fois !
- Ensuite, parce qu'elle me rappelle une anecdote de mon enfance. Nous vivions dans un quartier très proche de l'hôpital dans lequel habitaient donc quelques médecins. Un jour, en revenant de l'école, j'ai dit à mes parents que j'avais découvert une nouvelle « maison de docteur ». Vérification faite, son propriétaire était ferronnier, mais il avait apposé sur sa maison, une inscription en fer forgé : D'r Firowa. Comprendra qui pourra...
- Ensuite, parce qu'elle me rappelle une anecdote de mon enfance. Nous vivions dans un quartier très proche de l'hôpital dans lequel habitaient donc quelques médecins. Un jour, en revenant de l'école, j'ai dit à mes parents que j'avais découvert une nouvelle « maison de docteur ». Vérification faite, son propriétaire était ferronnier, mais il avait apposé sur sa maison, une inscription en fer forgé : D'r Firowa. Comprendra qui pourra...
Communiqués d'Eric Straumann
☐ Ce que j'ai retenu des annonces du Premier Ministre :
☐ Ce que j'ai retenu des annonces du Premier Ministre :
lundi 26 avril
⇨ Reprise des cours dans les écoles.
lundi 3 mai
⇨ Fin de la limite de circulation des 10 kilomètres, mais MAINTIEN DU COUVRE-FEU à 19H00.
⇨ Reprise des cours dans les collèges et par demi-jauge dans les lycées.
vers le 17 mai ?
lundi 3 mai
⇨ Fin de la limite de circulation des 10 kilomètres, mais MAINTIEN DU COUVRE-FEU à 19H00.
⇨ Reprise des cours dans les collèges et par demi-jauge dans les lycées.
vers le 17 mai ?
⇨ Ouverture des terrasses et reprise de certaines activités sportives et culturelles (ouverture des musées)
EN FONCTION DE L'ÉVOLUTION SANITAIRE.
☐ Les terrasses des cafés-restaurants sont un élément essentiel de l'attractivité et de la vie sociale du centre-ville de Colmar.
Dans la perspective de la réouverture de ces terrasses, j'organise avec L'UMHI 68, une réunion, par vidéo, avec les professionnels Colmariens concernés.
Cette réunion ZOOM se tiendra le lundi 26 avril à 18H00.
Des invitations ont été adressées par courriel aux professionnels concernés. Si vous n'avez pas reçu le lien de connexion, merci de me faire parvenir un mail sous ericstraumann@yahoo.fr en précisant le nom et l'adresse de votre terrasse.
Dans la perspective de la réouverture de ces terrasses, j'organise avec L'UMHI 68, une réunion, par vidéo, avec les professionnels Colmariens concernés.
Cette réunion ZOOM se tiendra le lundi 26 avril à 18H00.
Des invitations ont été adressées par courriel aux professionnels concernés. Si vous n'avez pas reçu le lien de connexion, merci de me faire parvenir un mail sous ericstraumann@yahoo.fr en précisant le nom et l'adresse de votre terrasse.
22 avril 2021
Sortie prévue le 7 mai
du livre de Michel Naudo
du livre de Michel Naudo
L'Alsace malgré elle
aux Éditions de la Nuée Bleue.
Pour ceux que le sujet intéresse, je conseille cet ouvrage de mon ami Michel Naudo. Je le lirai de façon d'autant plus attentive que j'étais moi-même impliqué professionnellement dans le référendum alsacien de 2013. La récente création de la CeA s'inscrit forcément dans cette continuité... et inspirera peut-être une suite...
(Fabien Nierengarten)
Le livre sera en librairie sur Colmar (ou à défaut Amazon).
Pour ceux que le sujet intéresse, je conseille cet ouvrage de mon ami Michel Naudo. Je le lirai de façon d'autant plus attentive que j'étais moi-même impliqué professionnellement dans le référendum alsacien de 2013. La récente création de la CeA s'inscrit forcément dans cette continuité... et inspirera peut-être une suite...
(Fabien Nierengarten)
Le livre sera en librairie sur Colmar (ou à défaut Amazon).
Tourisme
Edouard Dabrowski
- 22/4/2021 - Les Colmariens aimeraient bien être informés de ces « différentes actions à mettre en œuvre sur notre territoire » dont parle Eric Straumann et connaître leur finalité. Ne sont-ils pas les premiers concernés ? S'il s'agit de préserver la qualité de vie des habitants, la mesure de bon sens voudrait que l'on commence par réduire drastiquement le nombre des touristes : 3,5 millions de visiteurs envahissant le (petit) centre historique, avant que le Covid ne les stoppe net, c'était trop. Beaucoup trop. Un enfer pour les habitants.
Certains commerçants vivant (bien) du tourisme ne sont pas de cet avis, on s'en doute, et souhaiteraient que l'on revienne à la situation d'avant le plus rapidement possible. Grâce, si l'on peut dire, au Covid, nous voilà encore tranquilles, il leur faudra patienter. Mais déjà ils donnent de la voix, sûrs de leur pouvoir et d'avoir trouvé une oreille attentive.
Plaire aux uns et aux autres n'est pas possible. Il faudra choisir. La pause forcée due à la pandémie, depuis un an, aurait pu être mise à profit pour élaborer une stratégie qui réponde aux besoins du plus grand nombre. Et sur le moyen et long terme. On a préféré procrastiner.
Quelle sera la suite ? Nous annoncera-t-on que l'on voudrait bien réguler le tourisme, quand il sera de retour, mais comment faire ? Déjà en bridant la pub à tout va, d'autant plus que les réseaux sociaux ont pris le relais, Colmar n'en a plus besoin, laissez-la souffler. La ville dispose de suffisamment d'atouts pour drainer un public recherchant l'authenticité, à condition d'éviter de devenir un vulgaire parc d'attractions, ce dont malheureusement elle a pris la voie.
Voir l'article de Bernard Rodenstein :
Communiqué d'Eric Straumann :
Réunion avec le président de l'Office de Tourisme de Colmar, Éric Loesch et sa directrice, Claire Weiss, pour étudier les différentes actions à mettre en œuvre sur notre territoire.
Avec Nadia Hoog.
21 avril 2021
Une ville appartient à ses habitants
Bernard Rodenstein
Une ville appartient à ses habitants. C’est l’espace commun de l’exercice de leur liberté, de leur fraternité et de leur responsabilité.
Que des commerçants, soucieux de leur tiroir-caisse, cherchent à exploiter cette richesse partagée, est entendable. Ils sont mus par le gain et par l’appât du gain.
Que des élus se prêtent à donner leur caution à ce but mercantile, au détriment des intérêts de la population dans son ensemble, est coupable.
La ville doit, envers et contre tout, demeurer le lieu de la convivialité pour le plus grand nombre.
La brader aux intérêts sans lendemain de gens qui ne font qu’y passer, est signe de mépris envers ceux qui la bâtissent et qui l’habitent.
Honte à eux.
Nous réinvestissons nos espaces avec bonheur et fierté. C’est notre lieu de vie par excellence.
Nos hôtes y seront toujours les bienvenus.
Si tant est qu’ils nous reconnaissent comme étant leurs hôtes.
Des rues vides
Une de mes hantises, avant la crise sanitaire, était de devoir me rendre au centre-ville, pour y faire des achats. Pendant quelques années, il me fallait surtout éviter les périodes de fêtes au cours desquelles les afflux de touristes rendaient les rues impraticables. Un véritable cauchemar. Entre un citoyen pressé de s’acquitter de ses obligations et occupations quotidiennes et un touriste qui dispose de tout son temps et qui adore flâner, se creuse inévitablement un fossé d’incompréhension.
Puis est venu le temps, ô combien désespérant, où les élus et les commerçants ont trouvé ensemble les voies et les moyens d’attirer les foules en goguette tout au long de l’année. La Chine, en particulier, a fourni des armées entières de promeneurs en groupes compacts et curieux de tout voir et de tout photographier.
Il fallait des raisons très impérieuses pour se risquer à aller fendre les murs humains quasi infranchissables.
Aujourd’hui, les sensations sont radicalement inverses. Les rues et les places sont vides, désertes. De rares âmes qui vivent. Des silhouettes isolées, masquées, furtives. La ville est morte. Magasins fermés, terrasses rangées.
J’en reviens à l’instant.
Quelques très belles rencontres. Entre gens du cru. Qui se saluent. Qui s’accordent le temps d’un bref échange. Comme au village. Autrefois. Et même dans notre ville. Beaucoup de gens se connaissaient. Prenaient des nouvelles, les uns des autres.
Tout n’était pas rose. Les commérages faisaient des dégâts.
Mais ce revers de la médaille n’annulait pas l’endroit : le maintien de liens sociaux, bien au-delà du strict cadre familial. L’époque où une cité se définissait par ses habitants, par les activités de ses acteurs et par les événements qu’ils vivaient en commun.
Se pourrait-il que nous réinventions quelque chose de cet ordre dans nos villes d’après les confinements qui nous auront contraints à puiser en nous-mêmes les ressources nécessaires à un relatif bien-être et bien-vivre ?
Ce n’est sûrement pas exclu. Les aspects artificiels liés au tourisme de masse nous apparaissent maintenant dans toute leur horreur. Je me rends compte que je devais être perçu comme un « prédateur », moi aussi, quand j’étais noyé dans les masses anonymes parties à la découverte de Prague, de Florence, d’Amsterdam.
Les villes, nos villes sont conçues pour nous permettre d’y vivre. Non pour être transformées en musées ou en parcs d’attraction. Leur fonction essentielle doit être préservée coûte que coûte. Nous sommes des animaux sociaux et nous avons besoin de partager un espace dédié et respecté. Malheureux sont ceux qui finissent par se sentir étrangers chez eux et malheur à ceux qui, par goût immodéré du gain ou de leur notoriété à bas prix, ont sacrifié et sacrifient la qualité de vie de leurs concitoyens.
Des erreurs à ne plus commettre.
Confession de foi politique
Une ville appartient à ses habitants. C’est l’espace commun de l’exercice de leur liberté, de leur fraternité et de leur responsabilité.
Que des commerçants, soucieux de leur tiroir-caisse, cherchent à exploiter cette richesse partagée, est entendable. Ils sont mus par le gain et par l’appât du gain.
Que des élus se prêtent à donner leur caution à ce but mercantile, au détriment des intérêts de la population dans son ensemble, est coupable.
La ville doit, envers et contre tout, demeurer le lieu de la convivialité pour le plus grand nombre.
La brader aux intérêts sans lendemain de gens qui ne font qu’y passer, est signe de mépris envers ceux qui la bâtissent et qui l’habitent.
Honte à eux.
Nous réinvestissons nos espaces avec bonheur et fierté. C’est notre lieu de vie par excellence.
Nos hôtes y seront toujours les bienvenus.
Si tant est qu’ils nous reconnaissent comme étant leurs hôtes.
Chronique épidermique
Une de mes hantises, avant la crise sanitaire, était de devoir me rendre au centre-ville, pour y faire des achats. Pendant quelques années, il me fallait surtout éviter les périodes de fêtes au cours desquelles les afflux de touristes rendaient les rues impraticables. Un véritable cauchemar. Entre un citoyen pressé de s’acquitter de ses obligations et occupations quotidiennes et un touriste qui dispose de tout son temps et qui adore flâner, se creuse inévitablement un fossé d’incompréhension.
Puis est venu le temps, ô combien désespérant, où les élus et les commerçants ont trouvé ensemble les voies et les moyens d’attirer les foules en goguette tout au long de l’année. La Chine, en particulier, a fourni des armées entières de promeneurs en groupes compacts et curieux de tout voir et de tout photographier.
Il fallait des raisons très impérieuses pour se risquer à aller fendre les murs humains quasi infranchissables.
Aujourd’hui, les sensations sont radicalement inverses. Les rues et les places sont vides, désertes. De rares âmes qui vivent. Des silhouettes isolées, masquées, furtives. La ville est morte. Magasins fermés, terrasses rangées.
J’en reviens à l’instant.
Quelques très belles rencontres. Entre gens du cru. Qui se saluent. Qui s’accordent le temps d’un bref échange. Comme au village. Autrefois. Et même dans notre ville. Beaucoup de gens se connaissaient. Prenaient des nouvelles, les uns des autres.
Tout n’était pas rose. Les commérages faisaient des dégâts.
Mais ce revers de la médaille n’annulait pas l’endroit : le maintien de liens sociaux, bien au-delà du strict cadre familial. L’époque où une cité se définissait par ses habitants, par les activités de ses acteurs et par les événements qu’ils vivaient en commun.
Se pourrait-il que nous réinventions quelque chose de cet ordre dans nos villes d’après les confinements qui nous auront contraints à puiser en nous-mêmes les ressources nécessaires à un relatif bien-être et bien-vivre ?
Ce n’est sûrement pas exclu. Les aspects artificiels liés au tourisme de masse nous apparaissent maintenant dans toute leur horreur. Je me rends compte que je devais être perçu comme un « prédateur », moi aussi, quand j’étais noyé dans les masses anonymes parties à la découverte de Prague, de Florence, d’Amsterdam.
Les villes, nos villes sont conçues pour nous permettre d’y vivre. Non pour être transformées en musées ou en parcs d’attraction. Leur fonction essentielle doit être préservée coûte que coûte. Nous sommes des animaux sociaux et nous avons besoin de partager un espace dédié et respecté. Malheureux sont ceux qui finissent par se sentir étrangers chez eux et malheur à ceux qui, par goût immodéré du gain ou de leur notoriété à bas prix, ont sacrifié et sacrifient la qualité de vie de leurs concitoyens.
Des erreurs à ne plus commettre.
20 avril 2021
Fabien Nierengarten
Billet d'humeur : Les virtuoses du virtuel
Pour certains d’entre nous, cela fait plusieurs mois que l’écran total est de rigueur. Pas celui des crèmes à bronzer, mais celui de nos ordinateurs. Télétravail oblige, nos vies défilent en haut débit, parfois au grand dépit de ceux qui n’ont pas la fibre d’un geek, et qui, en informatique, sont plus rois des gaffeurs que fans des GAFA.
En fait, c’est un peu comme des travaux forcés. Avec le boulot en guise de boulet, et ce tintement incessant des mails qui nous rappellent à nos devoirs, mais sans se préoccuper de ceux de nos gamins. Tout cela avant de rejoindre nos petites vies si confinées qu’on en confond les heures du lever et du coucher.
Fort heureusement, il nous reste ces moments de jouissance intense procurés par les visioconférences. Vous savez, c’est là où, en toute innocence, on peut encore se rencontrer à plus de six, sans masque et sans distance. Ces plaisirs démodés que dans la vraie vie, on aimerait enfin retrouver. Alors, comme dans ce monde virtuel, aucun virus n’est mortel, embarquement immédiat pour une visioconférence en mode « opéra-comique ». C’est parti !
À la baguette
Le premier à entrer en scène, c’est le « chef d’orchestre », ou si vous préférez, le maître de cérémonie. Il a parfois le visage angoissé du type qui a organisé plein de répétitions pour se rassurer, et qui le jour fatidique, oublie le mot de passe de son ordinateur. Mais il peut aussi être ce gars en version « t’inquiète, je gère », qui se connecte à l’heure pile du début de la réunion, avec la confiance arrogante de ceux qui ont comme principal talent de savoir déléguer les emmerdements.
Sa première mission consiste à vérifier que tous les participants sont bien présents. Et là, ça se corse. Entre ceux qui n’ont pas d’image ou pas de son, ceux qui n’ont pas le bon logiciel ou la bonne connexion, ceux qu’on entend à peine ou qu’on aperçoit par portions, il faut se faire une raison : on n’est pas prêt de sortir de cette réunion. D’autant plus qu’une fois réconciliés avec la technique, voilà un festival de salutations, puis une interminable séquence d’autocongratulations où ceux qui se félicitent d’avoir tout organisé, remercient ceux qui se félicitent d’y participer.
Dur, dur d’être un artiste
Arrive enfin l’heure de gloire des solistes, pardon, des intervenants. On peut alors tomber sur le nec plus ultra, cette dream team composée de la Callas de l’exposé et du Stradivarius du Powerpoint. Mais la diva se montre tellement perfectionniste qu’elle modifie encore son intervention juste quelques minutes avant la séance, oubliant au passage que les diapos projetées ne correspondront plus au texte déclamé. Résultat : une prestation bancale, un bordel total, et au final, un auditoire en cavale.
Mais dans le genre « scénario catastrophe », il y a pire : le Fernandel du virtuel, le Charlot de la visio. Celui qui se bat avec son PC, tandis que la réunion a déjà débuté, et qui finit par projeter sur les écrans des participants médusés, non pas son exposé patiemment préparé, mais les photos de vacances avec sa femme en bord de Méditerranée. D’où ces paroles mythiques de Lou Reed : « Hey babe, take a walk on the wild slide ».
L’essentiel est de participer
Que serait donc une visioconférence sans ses participants anonymes ? Certes, on trouvera toujours parmi eux, celui qui aurait voulu être un artiste pour pouvoir faire son numéro, quand l’avion se pose sur la piste, à Rotterdam ou à Rio. Oui, chaque visio a son figurant hyper motivé qui interviendra en mode hyper passionné et qui finira par être hyper détesté, échappant de peu au goudron et aux plumes qu’en d’autres contrées, on lui aurait réservés.
Mais il y a surtout dans cette clique, celles et ceux qui, par esprit tactique, se connectent à la réunion d’un clic, puis se consacrent à d’autres pratiques. Ou qui, profitant de leur caméra désactivée, ôteront le bas, puis même le haut, afin de se sentir relax comme Max, aussi cool que Raoul, et surtout, comme Diego, un peu plus libres dans leurs têtes.
Valsons dans le décor
Côté décor, il y a la visio classique, en direct du bureau. Environnement sobre et maîtrisé, plus ou moins encombré, avec un soin apporté au choix des bouquins visibles sur l’étagère située dans le champ de la caméra. La dimension comique viendra alors de ce micro qu’on a oublié de couper, et qui partagera la sonnerie du portable sur l’air de Bécassine, la feuille de papier déchirée juste devant le micro, ou encore la sirène du camion de pompiers passant devant la fenêtre ouverte.
Mais il y a plus marrant : l’incursion sans effraction dans le salon, la cuisine ou la chambre à coucher des participants. Un véritable showroom tantôt impressionniste, tantôt minimaliste, tantôt surréaliste, avec vue imprenable sur des photos de famille parfois improbables. Sans parler du passage du chat sur le clavier ou de l’intrusion du petit dernier qui vient toucher l’écran de son doigt plein de Nutella. Et puis, il y a l’ustensile star des visios : le mug sous toutes ses formes et toutes ses couleurs.
Et pour finir, les hics de la technique
Puis soudain, on lâche le mug car voilà le bug ! L’image se zèbre, la voix se hache, les mots ne comptent plus que des voyelles, et la connexion se fait la belle. Terminée, la visioconférence. On va enfin pouvoir bosser. Mais une autre suivra bientôt. Et cette fois, il ne faudra surtout pas oublier le sudoku et les dominos.
Billet d'humeur : Les virtuoses du virtuel
Pour certains d’entre nous, cela fait plusieurs mois que l’écran total est de rigueur. Pas celui des crèmes à bronzer, mais celui de nos ordinateurs. Télétravail oblige, nos vies défilent en haut débit, parfois au grand dépit de ceux qui n’ont pas la fibre d’un geek, et qui, en informatique, sont plus rois des gaffeurs que fans des GAFA.
En fait, c’est un peu comme des travaux forcés. Avec le boulot en guise de boulet, et ce tintement incessant des mails qui nous rappellent à nos devoirs, mais sans se préoccuper de ceux de nos gamins. Tout cela avant de rejoindre nos petites vies si confinées qu’on en confond les heures du lever et du coucher.
Fort heureusement, il nous reste ces moments de jouissance intense procurés par les visioconférences. Vous savez, c’est là où, en toute innocence, on peut encore se rencontrer à plus de six, sans masque et sans distance. Ces plaisirs démodés que dans la vraie vie, on aimerait enfin retrouver. Alors, comme dans ce monde virtuel, aucun virus n’est mortel, embarquement immédiat pour une visioconférence en mode « opéra-comique ». C’est parti !
À la baguette
Le premier à entrer en scène, c’est le « chef d’orchestre », ou si vous préférez, le maître de cérémonie. Il a parfois le visage angoissé du type qui a organisé plein de répétitions pour se rassurer, et qui le jour fatidique, oublie le mot de passe de son ordinateur. Mais il peut aussi être ce gars en version « t’inquiète, je gère », qui se connecte à l’heure pile du début de la réunion, avec la confiance arrogante de ceux qui ont comme principal talent de savoir déléguer les emmerdements.
Sa première mission consiste à vérifier que tous les participants sont bien présents. Et là, ça se corse. Entre ceux qui n’ont pas d’image ou pas de son, ceux qui n’ont pas le bon logiciel ou la bonne connexion, ceux qu’on entend à peine ou qu’on aperçoit par portions, il faut se faire une raison : on n’est pas prêt de sortir de cette réunion. D’autant plus qu’une fois réconciliés avec la technique, voilà un festival de salutations, puis une interminable séquence d’autocongratulations où ceux qui se félicitent d’avoir tout organisé, remercient ceux qui se félicitent d’y participer.
Dur, dur d’être un artiste
Arrive enfin l’heure de gloire des solistes, pardon, des intervenants. On peut alors tomber sur le nec plus ultra, cette dream team composée de la Callas de l’exposé et du Stradivarius du Powerpoint. Mais la diva se montre tellement perfectionniste qu’elle modifie encore son intervention juste quelques minutes avant la séance, oubliant au passage que les diapos projetées ne correspondront plus au texte déclamé. Résultat : une prestation bancale, un bordel total, et au final, un auditoire en cavale.
Mais dans le genre « scénario catastrophe », il y a pire : le Fernandel du virtuel, le Charlot de la visio. Celui qui se bat avec son PC, tandis que la réunion a déjà débuté, et qui finit par projeter sur les écrans des participants médusés, non pas son exposé patiemment préparé, mais les photos de vacances avec sa femme en bord de Méditerranée. D’où ces paroles mythiques de Lou Reed : « Hey babe, take a walk on the wild slide ».
L’essentiel est de participer
Que serait donc une visioconférence sans ses participants anonymes ? Certes, on trouvera toujours parmi eux, celui qui aurait voulu être un artiste pour pouvoir faire son numéro, quand l’avion se pose sur la piste, à Rotterdam ou à Rio. Oui, chaque visio a son figurant hyper motivé qui interviendra en mode hyper passionné et qui finira par être hyper détesté, échappant de peu au goudron et aux plumes qu’en d’autres contrées, on lui aurait réservés.
Mais il y a surtout dans cette clique, celles et ceux qui, par esprit tactique, se connectent à la réunion d’un clic, puis se consacrent à d’autres pratiques. Ou qui, profitant de leur caméra désactivée, ôteront le bas, puis même le haut, afin de se sentir relax comme Max, aussi cool que Raoul, et surtout, comme Diego, un peu plus libres dans leurs têtes.
Valsons dans le décor
Côté décor, il y a la visio classique, en direct du bureau. Environnement sobre et maîtrisé, plus ou moins encombré, avec un soin apporté au choix des bouquins visibles sur l’étagère située dans le champ de la caméra. La dimension comique viendra alors de ce micro qu’on a oublié de couper, et qui partagera la sonnerie du portable sur l’air de Bécassine, la feuille de papier déchirée juste devant le micro, ou encore la sirène du camion de pompiers passant devant la fenêtre ouverte.
Mais il y a plus marrant : l’incursion sans effraction dans le salon, la cuisine ou la chambre à coucher des participants. Un véritable showroom tantôt impressionniste, tantôt minimaliste, tantôt surréaliste, avec vue imprenable sur des photos de famille parfois improbables. Sans parler du passage du chat sur le clavier ou de l’intrusion du petit dernier qui vient toucher l’écran de son doigt plein de Nutella. Et puis, il y a l’ustensile star des visios : le mug sous toutes ses formes et toutes ses couleurs.
Et pour finir, les hics de la technique
Puis soudain, on lâche le mug car voilà le bug ! L’image se zèbre, la voix se hache, les mots ne comptent plus que des voyelles, et la connexion se fait la belle. Terminée, la visioconférence. On va enfin pouvoir bosser. Mais une autre suivra bientôt. Et cette fois, il ne faudra surtout pas oublier le sudoku et les dominos.
Colmar ville propre
20/4/2021
Isabelle Kieffer
Je ne demande pas que Colmar devienne une « ville verte » : à l’impossible nul n’est tenu, on peut grignoter de ci de là, attendre que la végétation pousse au-dessus du parking Montagne verte, couvrir les pavés de bacs à fleurs, entretenir et valoriser les quelques parcs et promenades, essayer de rendre la minérale place Rapp plus fleurie et arborée ainsi que l’espace désert devant les Unterlinden (comme l’avait promis feu M. Meyer)… faut pas rêver, on n’aura jamais Hyde Park ni Central Park.
Moi, je souhaiterais juste que Colmar devienne une ville propre, enfin plus propre. Je sais, je me répète. Les containers pleins parce que pas assez souvent vidés, leurs abords dégoûtants jamais nettoyés, les poubelles qui vomissent les détritus pendant des jours et des jours et ça s’entasse, les crottes de chien parce qu’il n’y a pas de distributeurs de sacs et que bon, aller en chercher à la mairie, la barbe, les bouts d’herbe autour des arbres, les parterres y’a pas intérêt à y mettre un pied ou une patte…
Appels répétés, hebdomadaires, au service « déchets » de la mairie qui répond - aimablement - quand il peut, pas souvent. Des interventions ponctuelles, insuffisantes pour vider ce qui peut l’être. Un employé a eu cette phrase magnifique : « Mais enfin, pourquoi c’est plein tout le temps ? ».
Isabelle Kieffer
Je ne demande pas que Colmar devienne une « ville verte » : à l’impossible nul n’est tenu, on peut grignoter de ci de là, attendre que la végétation pousse au-dessus du parking Montagne verte, couvrir les pavés de bacs à fleurs, entretenir et valoriser les quelques parcs et promenades, essayer de rendre la minérale place Rapp plus fleurie et arborée ainsi que l’espace désert devant les Unterlinden (comme l’avait promis feu M. Meyer)… faut pas rêver, on n’aura jamais Hyde Park ni Central Park.
Moi, je souhaiterais juste que Colmar devienne une ville propre, enfin plus propre. Je sais, je me répète. Les containers pleins parce que pas assez souvent vidés, leurs abords dégoûtants jamais nettoyés, les poubelles qui vomissent les détritus pendant des jours et des jours et ça s’entasse, les crottes de chien parce qu’il n’y a pas de distributeurs de sacs et que bon, aller en chercher à la mairie, la barbe, les bouts d’herbe autour des arbres, les parterres y’a pas intérêt à y mettre un pied ou une patte…
Appels répétés, hebdomadaires, au service « déchets » de la mairie qui répond - aimablement - quand il peut, pas souvent. Des interventions ponctuelles, insuffisantes pour vider ce qui peut l’être. Un employé a eu cette phrase magnifique : « Mais enfin, pourquoi c’est plein tout le temps ? ».
Communiqué d'Eric Straumann
20/4/2021 – La traditionnelle fête des voisins, initialement prévue le vendredi 28 mai, aura lieu vendredi 24 septembre prochain ! Cet événement national nous permettra, je l'espère, de retisser le lien social après ces longs mois de distanciation. Un kit du voisin organisateur (composé de ballons, affiches, cartons d’invitation, T-shirt, gobelets, nappes) pourra être récupéré à la mairie début septembre.
19 avril 2021
Éclairage public
Communiqué d'Eric Straumann
19/4/2021 – La Ville procède depuis 2017 à l'extinction de l'éclairage public des voies de desserte (voies résidentielles classées en zone 30) en heures creuses de la nuit (de minuit à 4h45 et de 1h00 à 4h45 les week-ends). Suite au sondage réalisé auprès des habitants fin 2020, largement favorable à cette mesure, cette opération va s'étendre à l'ensemble des autres quartiers de la ville (hors cœur de ville qui reste à définir en concertation avec les commerçants et restaurateurs) entre fin avril et fin juin. Les grands axes resteront éclairés.
Michel Naudo
Petite minute culturelle :
Petite minute culturelle :
Le Concordat est un engagement international de la France (convention conclue entre la France et le pape Pie VII en 1801, à laquelle seront ajoutés par la suite les deux cultes protestants et le judaïsme) maintenu en Alsace Moselle par une ordonnance du 15 septembre 1944, confirmée par le Conseil Constitutionnel en février 2013. Suivant ce texte, entre autres, c’est l’État français qui rémunère le personnel ecclésiastique des quatre cultes reconnus en Alsace Moselle.
S’agissant des édifices des cultes non reconnus par l’État (comme le culte musulman ou bouddhiste), ceux-ci peuvent être financés sur une base volontaire par les collectivités territoriales en Alsace Moselle. Cette faculté n’est pas liée au Concordat mais résulte de la non introduction dans ces territoires de la république, de la loi de 1905 sur la séparation de l’église et de l’État (l’Alsace et la Moselle étant allemandes) dont l’article 2 interdit de subventionner les cultes.
(Source : le guide du droit local, publié par l’IDL chez Economica)
18 avril 2021
Clément Gorsy
Chers amis, je tiens ce soir à vous faire part de mon élection à la présidence du #MouvementRadical 68 ainsi que l'élection de Patrice Vézine au poste de secrétaire départemental et Jean Daniel Reber au poste de de trésorier.
Chers amis, je tiens ce soir à vous faire part de mon élection à la présidence du #MouvementRadical 68 ainsi que l'élection de Patrice Vézine au poste de secrétaire départemental et Jean Daniel Reber au poste de de trésorier.
Je remercie les adhérents qui nous ont témoigné leur confiance.
Nous prenons acte du challenge qui sera le nôtre durant trois années : rebâtir notre fédération et porter haut les couleurs de notre mouvement et les valeurs qui l'incarnent.
Je souhaite également saluer l'élection de mon homologue bas-rhinoise Laurine Roux et toute son équipe avec qui j'aurai rapidement le plaisir de travailler, notamment dans la représentation de notre famille politique aux prochaines élections départementales et régionales.
Nous prenons acte du challenge qui sera le nôtre durant trois années : rebâtir notre fédération et porter haut les couleurs de notre mouvement et les valeurs qui l'incarnent.
Je souhaite également saluer l'élection de mon homologue bas-rhinoise Laurine Roux et toute son équipe avec qui j'aurai rapidement le plaisir de travailler, notamment dans la représentation de notre famille politique aux prochaines élections départementales et régionales.
17 avril 2021
"Vivre la France ensemble"
Phil Umbdenstock
21 dessinateurs exposent au Conseil Départemental du Haut-Rhin à Colmar
21 dessinateurs exposent au Conseil Départemental du Haut-Rhin à Colmar
Phil avec Brigitte Klinkert - Photo JL Syren |
L'exposition "Vivre la France ensemble" comprend 22 panneaux créés par des dessinateurs de presse qui,
après les attentats de janvier 2015, se sont mobilisés pour promouvoir un "vivre ensemble" riche de nos identités, de nos cultures et de nos différences partagées.
(Durée de l'expo : 3 semaines)
Street art à Colmar, rue Billing
Des artistes graffeurs œuvrent régulièrement rue Billing, à Colmar, où un mur a été mis à leur disposition. Celui-ci n'étant pas extensible et les surfaces (lisses !) disponibles étant rares, les graffeurs se voient contraints de recouvrir les œuvres de leurs prédécesseurs et donc d'accepter que leur propre travail soit à son tour effacé par d'autres. Une belle leçon d'humilité ! Heureusement il nous reste la photographie pour assurer une forme de pérennité.
Street art Colmar, rue Billing © Edouard Dabrowski
16 avril 2021
Galerie Murmure
Bonjour,
A l’approche du week-end et de ces moments de convivialité qui nous font défaut, je voudrais vous proposer de nouvelles « petites bulles artistiques » avec les œuvres de trois artistes que la galerie Murmure a le plaisir de suivre.
- Sans titre, de Michel Cornu, Encre de Chine sur papier Japon, 2020, 27 cm x 22 cm, avec cadre 32 x 26 cm
Artiste du corps, artiste de l’effort Michel Cornu est en perpétuelle évolution. En réponse aux pérégrinations de son esprit ses œuvres évoluent, se transforment et répondent aux allégations de ses ambitions plastiques. Dans la quiétude de son atelier colmarien, il crée. La profondeur de son regard guide son geste et accompagne son corps. Ses dessins, ses peintures et ses gravures explorent le mouvement dans une image figée.
- Bleu n°2, de Marie Amédro, Peinture et collage sur panneau en carton toilé, 2021,avec cadre 50 x 70 cm
Se relevant du courant de l’abstraction géométrique qu’elle rattache à une sensibilité écologique, Marie Amédro puise dans l’Arbre sa principale source d’inspiration. C’est une lecture qui a déclenché cette
fascination : La vie secrète des arbres, de Peter Wohlleben. De cette lecture sont nés les premiers croquis géométriques. « Le fonctionnement interne de l'arbre me fait penser à une organisation sans faille, c'est
pourquoi j'aime jouer avec les formes, la symétrie et la verticalité pour créer. Mais les formes n’ont que peu de sens sans la couleur. La combinaison des deux apporte la touche finale aux œuvres : l’idée de
mouvement, d’énergie et de vitalité. J'utilise également le collage pour mettre en valeur l'écorce de l'arbre qui protège la sève de l'environnement extérieur. » Marie Amédro
- Black box, de Rainer Gross, Bois, verre, 2019, 21 x 35 x P 12 cm
Rainer Gross a introduit le verre dans ses sculptures. Il le combine au bois qui a servi pour l’élaboration de ses installations monumentales éphémères. Il en résulte des œuvres qui distillent une douce géométrie et qui nous rappellent que les opposés peuvent s’unir. Le minéral enlace le végétal dans une danse apaisante où l’opaque et le transparent s’articulent avec bonheur. Cette alliance entre le verre et le bois d’installations passées « crée des objets qui expriment le gel du mouvement et l’arrêt du temps ». Rainer Gross.
Dans l’espoir que ces « petites bulles » vous auront offert l’ivresse d’un doux moment !
Audrey
Call and Collect : Si vous souhaitez acquérir une œuvre de la galerie Murmure www.galerie-murmure.com , vous pouvez me contacter au 03.89.41.49.25 ou contact@galerie-murmure.fr et nous pourrons convenir d'un rendez-vous à la galerie, d'une livraison ou d'une expédition.
Michel Cornu 30 |
Bleu n°2 insitu |
Bleu n°2 zoom |
Black box 1 |
Black box 2 |
Fabien Nierengarten
J'ai rencontré ce post, ce matin, sur la page de l'un de mes amis. Je me suis d'abord moqué gentiment, à la fois, de la naïveté du message délivré et de la candeur des dessins utilisés pour l'illustrer. Bref, je me suis dit "bienvenue dans le monde des bisounours". Mais en y réfléchissant à deux fois, est-ce vraiment si risible que ça ? Est-ce qu'il n'y a pas une part de vérité dans cette "simplicité" ?
Alors bien-sûr que ça ne résoudra pas l'ensemble des crises liées à l'épidémie actuelle de Covid. Et bien-sûr que le temps est désormais à la guérison plus qu'à la prévention. Mais tout cela est sans doute à méditer très sérieusement pour éviter qu'à l'avenir, un autre virus vienne nous emmerder aussi gravement. Car il arrive parfois que les vraies "valeurs" aient de la valeur. C'est d'ailleurs pour ça qu'on les appelle comme ça.
15 avril 2021
Vaccins contre la COVID-19
Suite à sa note d'expertise grand public sur les vaccins faisant appel aux biotechnologies, le Dr Christian VÉLOT, généticien moléculaire à l'université Paris-Saclay et Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN, propose une vidéo didactique sous-titrée sur les différents types de vaccins contre la COVID-19, et en particulier ceux de dernière génération avec les risques potentiels qu'ils peuvent engendrer.
Voir la vidéo
Pollution maritime
Bonjour,
Je me permets de vous contacter, car j’ai remarqué sur votre site colmarinfo.com que les sujets liés à la pollution vous intéressaient.
J'ai rédigé un article sur la pollution maritime : https://www.agence-france-electricite.fr/actualites/impact-ecologique-transport-maritime/
Je vous laisse y jeter un œil !
Si vous pensez comme nous que cela peut intéresser vos internautes, vous pouvez :
- Soit directement placer le lien de notre article sur votre site.
- Soit simplement citer notre article au sein d’un contenu que vous avez déjà prévu de publier sur ce sujet.
N’hésitez pas à nous donner votre avis sur le contenu de l’article.
Je me permets de vous contacter, car j’ai remarqué sur votre site colmarinfo.com que les sujets liés à la pollution vous intéressaient.
J'ai rédigé un article sur la pollution maritime : https://www.agence-france-electricite.fr/actualites/impact-ecologique-transport-maritime/
Je vous laisse y jeter un œil !
Si vous pensez comme nous que cela peut intéresser vos internautes, vous pouvez :
- Soit directement placer le lien de notre article sur votre site.
- Soit simplement citer notre article au sein d’un contenu que vous avez déjà prévu de publier sur ce sujet.
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Concours photo
Musée d'Histoire Naturelle et d'Ethnographie
INSECTES, SHOOTING EN ALSACE !
Ca y est, avec l'arrivée du printemps, notre nouveau concours est lancé ! Il s'agit de photographier un insecte dans son milieu et de le mettre en valeur à l'aide de techniques graphiques numériques ou manuelles.
Le concours est ouvert du 20 mars au 20 juillet 2021 et s'adresse aux jeunes de 6 à 25 ans domiciliés en Alsace.
Toutes les infos sur notre site Internet https://www.museumcolmar.org/act.../insectes-shooting-alsace
INSECTES, SHOOTING EN ALSACE !
Ca y est, avec l'arrivée du printemps, notre nouveau concours est lancé ! Il s'agit de photographier un insecte dans son milieu et de le mettre en valeur à l'aide de techniques graphiques numériques ou manuelles.
Le concours est ouvert du 20 mars au 20 juillet 2021 et s'adresse aux jeunes de 6 à 25 ans domiciliés en Alsace.
Toutes les infos sur notre site Internet https://www.museumcolmar.org/act.../insectes-shooting-alsace
Photo Joëlle Kugler |
Coronahumour
⬦ Vivre en 2021 c’est avoir une narine préférée pour faire le test PCR.
⬦ À Nice, on ferme les plages pour que personne niçois.
⬦ On vit une époque où les patients de réa voyagent plus que la plupart des Français.
⬦ Vivement le variant jamaïcain, ça va détendre l’atmosphère mondiale.
⬦ Vous connaissez la blague du vaccin ? … On vient de me la piquer !
⬦ Pourquoi le vaccin se conserve-t-il au froid ? Parce que l’ARN des neiges !
⬦ Par les temps qui courent, je vous dirais bien d’être positifs, mais apparemment ça met le bazar.
La mode des concours par « clics »
Bernard Friedrich
Quel intérêt peut-on trouver à tous ces classements de la plus belle gare, du plus beau marché, etc. basés en fait sur un « clic » pour le moins toujours un peu chauvin des « électeurs »... dont, soyons honnêtes, la majorité ne connaît généralement qu'un ou deux concurrents. Votre cité figure en 5ème place sur ce type de « concours » et du haut en bas de l'échelle sociale on ne se sent plus de joie. Tout un chacun a les chevilles qui gonflent. Mais, que quelques semaines après, votre si belle cité tombe à la 75ème place des villes où il fait bon vivre, s'installe le plus grand silence ; alors que ce classement se fonde sur une enquête certes imparfaite et critiquable et non sur une somme de clics. Au final, quel est votre choix : une belle ville ou une ville où il fait bon vivre, sachant qu'on vit rarement bien dans un lieu moche et mal géré ?
Fabien Nierengarten
Aujourd'hui, hélas, nous allons probablement dépasser un cap dramatiquement symbolique du nombre de victimes de l'épidémie de Covid. Je ressens d'avance un malaise devant la surenchère médiatique à laquelle ce chiffre donnera lieu, alors qu'il devrait avant tout nous inciter à beaucoup de décence et d'humilité.
Car ce chiffre, ce sont autant de vies que, COLLECTIVEMENT, nous n'avons pas réussi à sauver, souvent par ignorance, parfois par incompétence, par négligence ou par maladresse. Ce sont aussi autant de douleurs personnelles et de drames familiaux qu'aucun mot ne pourra jamais décrire.
C'est pourquoi, je vous propose à toutes et à tous, de ne pas évoquer ce chiffre tragique sur nos pages FB respectives et encore moins, de le commenter ou de tenter de l'analyser. Ne serait-ce que par respect pour les victimes et pour leurs proches. C'est en gardant un silence pudique, et surtout, en poursuivant le combat quotidien contre ce satané virus, puis en sachant tirer TOUS les enseignements de cette épidémie, que nous leur rendrons le plus bel hommage.
13 avril 2021
Covid et passeport vaccinal
☐ Le Docteur Kierzek, médecin urgentiste, interrogé par Eric Brunet sur la chaîne LCI, explique pourquoi le passeport vaccinal serait une fausse bonne idée.
⇒ https://www.youtube.com/watch?v=r-5IOOo40mM
☐ Jean-Philippe Ziegler
À MÉDITER / ZUEM NOOCHDENKE...
L'image est caricaturale, mais tant que l'épidémie n'a pas disparu, ou au moins tant que la quasi-totalité de la population n'a pas été vaccinée, les mesures de précaution restent indispensables.
Les restaurants, où les clients restent au même endroit pendant un bon moment et où ils ne portent pas de masque, font partie des endroits où la possibilité d'être contaminé est la plus grande. Dans les cantines scolaires, qui sont restées ouvertes contrairement aux restaurants, tout indique que la contamination y est massive. Les vaccins n'évacuent pas entièrement le risque d'être contaminé, mais le diminuent d'au moins 80%.
Perso, tant que l'épidémie circule, il n'est absolument plus question que je retourne dans un restaurant si toutes les personnes qui mangeraient à la même table que moi (y compris moi-même) n'ont pas reçu les 2 doses de vaccin, ne sont pas certaines de n'avoir aucune personne contaminante parmi leurs proches, et si le restaurant ne prend pas des mesures préventives efficaces (tables très espacées, masques pour le personnel...).
S.P.
Cette image n'est pas si caricaturale que cela, puisque cela risque d'arriver... Je respecte votre point de vue, qui est le copier-coller du discours officiel... mais c'est votre droit ! Ce qui m'inquiète le plus dans toute cette histoire, c'est cette hystérie et cette peur, d'ailleurs largement relayées par les médias mainstream et les multiples dégâts économiques, sociaux et surtout humains qui en découlent. Je plains sincèrement toutes les personnes qui vivent dans la peur du lendemain. Bonne journée à vous.
JPZ
⇒ https://www.youtube.com/watch?v=r-5IOOo40mM
À MÉDITER / ZUEM NOOCHDENKE...
L'image est caricaturale, mais tant que l'épidémie n'a pas disparu, ou au moins tant que la quasi-totalité de la population n'a pas été vaccinée, les mesures de précaution restent indispensables.
Les restaurants, où les clients restent au même endroit pendant un bon moment et où ils ne portent pas de masque, font partie des endroits où la possibilité d'être contaminé est la plus grande. Dans les cantines scolaires, qui sont restées ouvertes contrairement aux restaurants, tout indique que la contamination y est massive. Les vaccins n'évacuent pas entièrement le risque d'être contaminé, mais le diminuent d'au moins 80%.
Perso, tant que l'épidémie circule, il n'est absolument plus question que je retourne dans un restaurant si toutes les personnes qui mangeraient à la même table que moi (y compris moi-même) n'ont pas reçu les 2 doses de vaccin, ne sont pas certaines de n'avoir aucune personne contaminante parmi leurs proches, et si le restaurant ne prend pas des mesures préventives efficaces (tables très espacées, masques pour le personnel...).
S.P.
Cette image n'est pas si caricaturale que cela, puisque cela risque d'arriver... Je respecte votre point de vue, qui est le copier-coller du discours officiel... mais c'est votre droit ! Ce qui m'inquiète le plus dans toute cette histoire, c'est cette hystérie et cette peur, d'ailleurs largement relayées par les médias mainstream et les multiples dégâts économiques, sociaux et surtout humains qui en découlent. Je plains sincèrement toutes les personnes qui vivent dans la peur du lendemain. Bonne journée à vous.
JPZ
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