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Publié le 18/01/2021 à 10h54Colmar, parmi 28 autres villes, s'est portée candidate pour l'obtention du label Capitale française de la culture. Ce label, créé par le ministère de la Culture, distingue une ville se démarquant par sa vitalité culturelle et son soutien à la création. Résultat du concours en mars 2021.
Après avoir été élue meilleure destination touristique européenne en 2020, Colmar ambitionne de devenir la première "Capitale française de la culture", un label créé par le ministère de la Culture le 17 mai 2019. Ce label distinguera tous les deux ans une commune ou un groupement de communes de taille moyenne, de 20.000 à 200.000 habitants maximum.
Pour être désigné capitale, le candidat doit se démarquer par sa vitalité culturelle: soutien à la création, valorisation du patrimoine, transmission artistique et culturelle, mobilisation des habitants, implication des artistes et acteurs culturels implantés sur le territoire. Colmar, pour remporter le titre, doit affronter 28 autres candidats et non des moindres puisque dans le lot se trouvent des villes comme Versailles, Aix-en-Provence ou même Cannes. La liste complète des postulants est donnée dans le tweet du ministère de la Culture, ci-dessous.
https://twitter.com/i/status/1349729262819893255
Dans le Grand Est, Metz et la communauté de communes Vitry, Champagne et Der sont sur les rangs.
Les chances de l'emporter existent mais pour l'adjoint à la culture de Colmar, Michel Spitz, c'est aussi et surtout l'occasion de faire un état des lieux : « Pour renforcer l'offre culturelle aux habitants, il faut réfléchir aux nouveaux outils, à la manière d'atteindre des publics un peu délaissés, notamment les jeunes ».
Ouvrir la culture à des publics de proximité
La candidature de Colmar s'appuie sur une série d'atouts existants : le musée Unterlinden, le pôle médiaculture, l'opéra et le ballet du Rhin ou la prochaine ouverture de la bibliothèque patrimoniale des Dominicains, notamment. Voilà pour les fleurons. Pour le reste, le projet consiste, selon Michel Spitz, à développer des axes au niveau des publics, sur un territoire élargi, notamment vers les quartiers populaires : « Il s'agit de développer le public au niveau local, de renforcer le lien social et de rééquilibrer le territoire pour ne pas avoir de secteurs laissés pour compte ». Une candidature qui se veut dynamique, dans une logique de renfort de l'offre culturelle vers les habitants. « Donner de l'air », souligne l'élu colmarien pour conclure.
Le calendrier
Dix communes ou groupements de communes seront pré-selectionnés par un jury début février 2021. Le jury auditionnera ensuite les candidats retenus à la fin du mois de mars 2021. Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, annoncera dans la foulée la ville ou le groupement labellisé Capitale française de la culture pour l’année 2022. L’attribution du label s’accompagne d’un financement d’un million d’euros, auquel participent à parité le ministère de la Culture et la Caisse des dépôts.
Les modèles britannique et italien
Le label s'inspire des exemples anglais et italien. Le label « City of culture » a été lancé en 2011 par le gouvernement britannique à la suite du succès rencontré par Liverpool alors qu'elle était capitale européenne de la culture en 2008. En Italie le titre de « Capitale Italiana della Cultura » a été créé en 2014 par le ministère des Biens, des Activités culturelles et du Tourisme à la suite de la désignation de Matera comme Capitale européenne de la culture pour l’année 2019.
Les exemples britanniques ou italiens ont démontré un réel impact quant à l’attractivité des villes désignées capitales culturelles pour un an. Dans le contexte de la crise sanitaire, le lancement du label en France devrait être un atout supplémentaire dans la relance du secteur culturel à l'horizon 2022.
Dans le Grand Est, Metz et la communauté de communes Vitry, Champagne et Der sont sur les rangs.
Les chances de l'emporter existent mais pour l'adjoint à la culture de Colmar, Michel Spitz, c'est aussi et surtout l'occasion de faire un état des lieux : « Pour renforcer l'offre culturelle aux habitants, il faut réfléchir aux nouveaux outils, à la manière d'atteindre des publics un peu délaissés, notamment les jeunes ».
Ouvrir la culture à des publics de proximité
La candidature de Colmar s'appuie sur une série d'atouts existants : le musée Unterlinden, le pôle médiaculture, l'opéra et le ballet du Rhin ou la prochaine ouverture de la bibliothèque patrimoniale des Dominicains, notamment. Voilà pour les fleurons. Pour le reste, le projet consiste, selon Michel Spitz, à développer des axes au niveau des publics, sur un territoire élargi, notamment vers les quartiers populaires : « Il s'agit de développer le public au niveau local, de renforcer le lien social et de rééquilibrer le territoire pour ne pas avoir de secteurs laissés pour compte ». Une candidature qui se veut dynamique, dans une logique de renfort de l'offre culturelle vers les habitants. « Donner de l'air », souligne l'élu colmarien pour conclure.
Le calendrier
Dix communes ou groupements de communes seront pré-selectionnés par un jury début février 2021. Le jury auditionnera ensuite les candidats retenus à la fin du mois de mars 2021. Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, annoncera dans la foulée la ville ou le groupement labellisé Capitale française de la culture pour l’année 2022. L’attribution du label s’accompagne d’un financement d’un million d’euros, auquel participent à parité le ministère de la Culture et la Caisse des dépôts.
Les modèles britannique et italien
Le label s'inspire des exemples anglais et italien. Le label « City of culture » a été lancé en 2011 par le gouvernement britannique à la suite du succès rencontré par Liverpool alors qu'elle était capitale européenne de la culture en 2008. En Italie le titre de « Capitale Italiana della Cultura » a été créé en 2014 par le ministère des Biens, des Activités culturelles et du Tourisme à la suite de la désignation de Matera comme Capitale européenne de la culture pour l’année 2019.
Les exemples britanniques ou italiens ont démontré un réel impact quant à l’attractivité des villes désignées capitales culturelles pour un an. Dans le contexte de la crise sanitaire, le lancement du label en France devrait être un atout supplémentaire dans la relance du secteur culturel à l'horizon 2022.
Le retable d'Issenheim, conservé au musée Unterlinden à Colmar. La ville espère être la première à être désignée Capitale française de la culture en mars 2021. • © Mathieu Cugnot, Maxppp