fustige le mauvais français. Extraits :
« Il faut s'inquiéter de toutes les horreurs orthographiques publiées sur les réseaux - certes appelés "sociaux", pas culturels - ou diffusées par les médias. Un manque de dextérité, voire une trop rapide frappe sur le clavier, peuvent en expliquer certaines ; l'absence condamnable de relecture en entraîne d'autres. Quoi que d'aucuns puissent en penser, le sens d'une publication ou d'une communication peut en être profondément altéré et déformé.
Il est fondamental que chaque mot prononcé ou écrit signifie la même chose pour chacun. Car ce qui importe n'est pas ce que je dis, mais ce que l'autre comprend ! »
Fabien Nierengarten
"Leurs lacunes en orthographe et en grammaire tournent au drame. Il suffit de lire certains échanges sur Facebook pour s'en rendre compte. Le problème n'est pas « esthétique ». Il est beaucoup plus grave. Car à force de « mal-écrire », on finira par se « mal-comprendre », puis au final, par ne plus s'entendre.
Sous prétexte de vouloir aller toujours plus vite, on ignore les accents, les apostrophes, la ponctuation. Et un beau jour, celui qui aura innocemment crié dans son jardin « on va manger, les enfants ! » verra débarquer chez lui le GIGN, alerté par un voisin inquiet qui n'aura pas fait gaffe à la virgule.
Eh oui, les amis, comme le dit un fameux dicton populaire « qui oublie la virgule, finit en cellule »."
Gérald d'Orbe :
« Il faut s'inquiéter de toutes les horreurs orthographiques publiées sur les réseaux - certes appelés "sociaux", pas culturels - ou diffusées par les médias. Un manque de dextérité, voire une trop rapide frappe sur le clavier, peuvent en expliquer certaines ; l'absence condamnable de relecture en entraîne d'autres. Quoi que d'aucuns puissent en penser, le sens d'une publication ou d'une communication peut en être profondément altéré et déformé.
Il est fondamental que chaque mot prononcé ou écrit signifie la même chose pour chacun. Car ce qui importe n'est pas ce que je dis, mais ce que l'autre comprend ! »
Fabien Nierengarten
ne dit pas autre chose, dans ses Chroniques du monde d'avant [Les Éditions Raddar, 103 p., 9,90 €] :
"Leurs lacunes en orthographe et en grammaire tournent au drame. Il suffit de lire certains échanges sur Facebook pour s'en rendre compte. Le problème n'est pas « esthétique ». Il est beaucoup plus grave. Car à force de « mal-écrire », on finira par se « mal-comprendre », puis au final, par ne plus s'entendre.
Sous prétexte de vouloir aller toujours plus vite, on ignore les accents, les apostrophes, la ponctuation. Et un beau jour, celui qui aura innocemment crié dans son jardin « on va manger, les enfants ! » verra débarquer chez lui le GIGN, alerté par un voisin inquiet qui n'aura pas fait gaffe à la virgule.
Eh oui, les amis, comme le dit un fameux dicton populaire « qui oublie la virgule, finit en cellule »."
Aux trop nombreux ignares qui affirment que l'orthographe est sans importance, j'ai coutume de répondre qu'un langage commun est parfaitement indispensable à la communication. Comme vous dites, une virgule ou une absence de ponctuation peut changer le sens d'une phrase.
Dans le même ordre d'idée, il est courant d'entendre affirmer qu'on ne doit pas mettre d'accent sur une majuscule. C'est une connerie qui vient de l'absence de caractères accentués sur les antiques machines à écrire. Si un journal titre "UN HOMME TUE", le sens est sensiblement différent de "UN HOMME TUÉ". Je crois !