En sursis ?
Les marchés de Noël ou les Colmariens ? Est-ce parce qu’on recule qu’on saute mieux ? Sera-ce la surprise d’Halloween ?
La maire de Strasbourg a pris une décision difficile mais a tenu son rôle politique : décider.
Au risque de déplaire, au risque d’essuyer des commentaires désapprobateurs, haineux sur les réseaux sociaux qui sont devenus une vox populi souvent dévoyée.
On s’était laissé dire qu’il était hors de question que Colmar serve de déversoir aux touristes et visiteurs privés des chalets de Strasbourg.
Deux municipalités incapables de s’entendre, d’adopter une politique commune face à une situation inédite. Lamentable.
Quid des Allemands et Suisses qui nous rejettent sauf pour travailler chez eux : on accepte ?
On comprend bien les enjeux économiques et sociaux, le manque de recettes des mois sans touristes, sans stationnement payant. Que pèsent-ils face à un enjeu sanitaire ?
Sans oublier le risque terroriste. Il va être rigolo à établir ce parcours de Noël s’il est maintenu ! quant au bien-vivre des Colmariens et à leur tranquillité d’esprit...
À qui fera-t-on croire qu’on peut réguler, diriger, discipliner une foule (si foule il y a), des familles déambulant dans des rues étroites ? S’il faut choisir qui pourra installer son chalet, son manège pour en réduire le nombre : quel critère prendre, on élimine qui ?
On pouvait pourtant imaginer une ville aux boutiques, maisons, restaurants... rues, places décorés, sur une période plus courte, celle de l’Avent, ce qui aurait dynamisé les commerces locaux et préservé l’aspect festif.