Bernard Rodenstein
Il est temps que ça se termine
(...) Nous avons été littéralement dépossédés de notre ville pendant un quart de siècle. La faute, évidemment, à un électorat majoritairement ultra conservateur, ébloui par les transformations immédiatement visibles, tape-à-l’œil et en trompe-l’œil !
La ville était le jouet du maire ! Il l’a réduite à un parc de loisirs pour touristes en goguette.
L’économie est tributaire de ce tourisme de masse mais ce tourisme de masse a tué la cœur de la ville.
(...)
Il est grand temps de sortir de la logique du court terme et de l’efficacité immédiate.
La crise du Covid a bien montré les fragilités de ces gestions au petit bonheur la chance.
Colmar a besoin de visions plus larges et plus lointaines.
Pour bâtir dans la durée il faut savoir vers où on veut aller !
Et une des priorités est de rendre la cité à ses habitants !
Que nous n’ayons plus à nous sentir étrangers chez nous tant le pavé est occupé par des milliers de visiteurs d’un jour.
Certains commerçants ont pu en tirer avantage mais les habitants, eux, n’ont eu que des inconvénients à supporter.