Est-ce de la bonne gestion que de savoir capter des subventions ?
Pour le Maire Gilbert MEYER, une bonne gestion c’est, entre autres, savoir capter des recettes et il est passé maître dans sa capacité à capter les subventions ou financement de l’Etat ou d’autres collectivités.
Que cela soit le fruit d’un harcèlement (pour ne pas dire de mendicité) acharné, de passe-droits (tout le monde se demande encore comment la Ville de Colmar a pu être retenue dans le dispositif cœur de Ville) ou d’une réelle capacité à réaliser les projets, le résultat est là ! La Ville a de bons résultats et les subventions ont permis la réalisation de nombreux équipements.
Deux interrogations pourraient être toutefois soulevées sur l’affichage permanent de cette bonne gestion des dépenses publiques.
En premier lieu, il faut noter que c’est l’argent des contribuables qui est reversé sous forme de subventions par l’Etat et les collectivités, et donc nécessairement pour partie des contribuables colmariens, malgré ce que l’on essaie de leur faire croire.
Sans aucun doute également, la Ville de Colmar fait-elle ainsi porter la charge de ses projets par des contribuables de villes plus pauvres. Des villes qui, dans certains cas, auraient besoin de ces subventions pour leurs propres investissements (et dont certains seraient parfois plus utiles à leurs habitants que certains investissements aux Colmariens) mais qu’elles ne sont peut-être pas dans la capacité de réaliser faute de moyens propres pour les engager.
Enfin, la capacité financière de la Ville à investir dans de nouveaux projets, ainsi « dopée », est-elle la preuve d’un discernement absolu dans le choix des investissements ?
Avec une distribution des subventions basées sur la capacité à réaliser et à investir, on ne prête … pardon … on ne donne qu’aux riches.
Sur cette base, la finalité des investissements reste finalement un critère souvent mineur.
Le paradoxe, dans un tel système, est qu’il dispense d’avoir à faire des choix et d’être obligé de « peser » les projets en fonctions d’objectifs publics mesurés, au lieu de céder, au coup par coup et comme par caprice, à un nouvel objet, aussi spectaculaire ou architectural soit-il.
Ainsi quel aurait été le projet le plus utile aux habitants : la nouvelle salle d’athlétisme qui vient d’être livrée ou une maison de la santé pour laquelle le maire refuse de s’engager ?
Sans doute un projet avant tout utile et il est vrai destiné aux catégories les plus nécessiteuses de la population aura manqué de prestige à ses yeux !
Pour le Maire Gilbert MEYER, une bonne gestion c’est, entre autres, savoir capter des recettes et il est passé maître dans sa capacité à capter les subventions ou financement de l’Etat ou d’autres collectivités.
Que cela soit le fruit d’un harcèlement (pour ne pas dire de mendicité) acharné, de passe-droits (tout le monde se demande encore comment la Ville de Colmar a pu être retenue dans le dispositif cœur de Ville) ou d’une réelle capacité à réaliser les projets, le résultat est là ! La Ville a de bons résultats et les subventions ont permis la réalisation de nombreux équipements.
Deux interrogations pourraient être toutefois soulevées sur l’affichage permanent de cette bonne gestion des dépenses publiques.
En premier lieu, il faut noter que c’est l’argent des contribuables qui est reversé sous forme de subventions par l’Etat et les collectivités, et donc nécessairement pour partie des contribuables colmariens, malgré ce que l’on essaie de leur faire croire.
Sans aucun doute également, la Ville de Colmar fait-elle ainsi porter la charge de ses projets par des contribuables de villes plus pauvres. Des villes qui, dans certains cas, auraient besoin de ces subventions pour leurs propres investissements (et dont certains seraient parfois plus utiles à leurs habitants que certains investissements aux Colmariens) mais qu’elles ne sont peut-être pas dans la capacité de réaliser faute de moyens propres pour les engager.
Enfin, la capacité financière de la Ville à investir dans de nouveaux projets, ainsi « dopée », est-elle la preuve d’un discernement absolu dans le choix des investissements ?
Avec une distribution des subventions basées sur la capacité à réaliser et à investir, on ne prête … pardon … on ne donne qu’aux riches.
Sur cette base, la finalité des investissements reste finalement un critère souvent mineur.
Le paradoxe, dans un tel système, est qu’il dispense d’avoir à faire des choix et d’être obligé de « peser » les projets en fonctions d’objectifs publics mesurés, au lieu de céder, au coup par coup et comme par caprice, à un nouvel objet, aussi spectaculaire ou architectural soit-il.
Ainsi quel aurait été le projet le plus utile aux habitants : la nouvelle salle d’athlétisme qui vient d’être livrée ou une maison de la santé pour laquelle le maire refuse de s’engager ?
Sans doute un projet avant tout utile et il est vrai destiné aux catégories les plus nécessiteuses de la population aura manqué de prestige à ses yeux !