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20 août 2019

Edouard DABROWSKI

Un climat de peur règne sur Colmar

Ce n'est un secret pour personne, Gilbert Meyer se livre à des représailles envers ceux qui ne filent pas droit ou osent émettre la moindre critique. À Colmar, les gens ont peur de parler. Évidemment pas les ami(e)s de Meyer qui profitent largement du système, eux ne se privent pas de donner de la voix, dépassant quelquefois en arrogance celle de leur idole. Mais parmi le personnel de mairie, les responsables d'associations, les commerçants, combien sont-ils à ne pas oser émettre la moindre objection qui risquerait de contrarier l'autocrate ? Des commerçants qui étaient prestataires de service à la mairie, ont vu leur collaboration résiliée du jour au lendemain, mettant parfois en péril l'entreprise. D'autres ont reçu une lettre les menaçant de rejeter la moindre de leur demande s'ils refusaient de s'acquitter de la taxe de Noël illégale. On a vu comment M. Schnell, de "Lire et chiner", s'est fait recadrer par un courrier du maire que celui-ci a publié sur sa page Facebook, avec nom et adresse bien visibles, le clouant ainsi au piloris ; la directrice du conservatoire ainsi que des Gilets jaunes ont subi le même sort. Qu'en pense la CNIL ? Le seul tort de ce libraire a été de « critiquer » la politique municipale du stationnement. Un Colmarien qui avait osé émettre un avis n'allant pas dans le bon sens, c'est-à-dire celui du maire, au sujet de l'édicule place Unterlinden a reçu un courrier dans lequel était écrit qu'il n'avait pas à critiquer le mobilier urbain. On pourrait multiplier les exemples...