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30 mars 2019

CORDAY

Qui sont les cloches ?




À Colmar, la mode est à la cloche. Les cloches sont trop fortes pour les uns, pour les autres elles sont la tradition. Malgré tout ça, ces cloches-stars étaient là avant nous et seront encore là après. Elles n’ont rien perdu en bruit, en mélodie et en puissance. Elles sont les stars de notre Collégiale et le resteront. Nul besoin de polémiquer là-dessus.

Mais qui prend-on pour des cloches dans cette histoire ? Les honnêtes citoyens colmariens.
« L’avocat des râleurs », comme on aime à le surnommer, fervent défenseur des riverains indisposés par les cloches, lance cette affaire de cloches trop bruyantes, sans fondement. A-t-il ou n’a-t-il pas de vrais plaignants ? Seule la justice le saura. Cependant, ce monsieur qui est contre le bruit, n’hésite pas à passer dans Colmar, cheveux aux vents, en décapotable, en nous gratifiant de son éternel tube « Mission Impossible », à n’importe quelle heure. S’est-il demandé si les riverains étaient ravis de ce tintamarre ? Et il ose plaider pour des nuisances sonores concernant les cloches ? Sommes-nous des cloches !
L’avocat des râleurs cherche à exister et faire parler de lui. Il a fait le buzz ! Son besoin de reconnaissance est enfin assouvi.

D’un autre côté, nous avons également à Colmar, un éternel second, écrasé par le charisme, la présence et l’autorité de son maître. Quoi de mieux qu’une histoire de cloche pour se sentir exister et vivant ! Immédiatement, le premier buzz de l’avocat des râleurs lui permet de créer un second buzz dont il sortira en héros ! Alertons tous les médias pour se manifester ! Les citoyens admirent le second pour sa défense des cloches.
Il peut exister brièvement et se sentir adulé ! S’il n’avait pas réagi, personne n’aurait fait attention à cette histoire et ni lui, ni l’avocat des râleurs n’auraient eu leur instant de gloire. Au final, l’un comme l’autre ont réussi leur coup : faire parler d’eux, en bien ou en mal. Un méchant et un super-défenseur. Scénario digne d’une bande dessinée. Au final, nous nous sommes faits avoir par l’un comme par l’autre. Qui sont les cloches ?

Marie Coulon
France3 - 27/03/2019

Les cloches de la collégiale prennent leur revanche

Depuis un mois, André Kornmann, l'avocat à la personnalité controversée, évoque une vingtaine de riverains prêts à saisir la justice pour faire taire les cloches. Mais personne n'en connaît l'identité et la plainte se fait attendre. Des voix s’élèvent pour dénoncer une fausse requête.

C’est une affaire retentissante. Celle des cloches de la collégiales Saint-Martin de Colmar qui seraient beaucoup trop bruyantes aux oreilles d’une vingtaine de riverains, particulièrement incommodés le dimanche à 10h30. À tel point que ces derniers auraient saisi un avocat pour faire valoir leur gêne et obtenir une diminution de ces nuisances sonores.

Une histoire, comme on en entend parfois dans les villages, mais qui à l’échelle colmarienne, a pris la tournure d’un feuilleton au scénario improbable. L'histoire a fait le tour des médias nationaux (La Croix, le Parisien, le Figaro, le JT de TF1...).

Et si tout cela n'était qu'un canular ? Un contentieux inventé de toute pièce ? Impossible ? Pourtant certains protagonistes de l’affaire, les "pro-cloches", sont catégoriques. Il faut dire qu'à ce jour, aucun des plaignants n'a été identifié. Le parquet de Colmar n'a pas non plus reçu de requête. On vous explique.

Colmar : les cloches de la collégiale font (encore) beaucoup de bruit

A l’origine de cette querelle (de clocher), il y a un homme, au caractère bien trempé. Maître André Kornmann, avocat au barreau de Strasbourg, le porte-voix des Colmariens qui ont les oreilles qui saignent. Un homme volubile, prenant volontiers la parole à travers les médias, pour exprimer la "détresse" de ses clients "infirmiers, commerçants, professions libérales", sans jamais toutefois révéler plus de détails sur leur identité. Face à lui, quelques citoyens attachés au carillon, mais aussi des politiques locaux et l’archevêché de Strasbourg qui n’hésitent plus à monter au créneau pour remettre en cause les dires du conseil et à carrément questionner son intégrité.

On a demandé à M. Kornmann les noms des plaignants pour les contacter directement, dialoguer avec eux. Il a toujours refusé.

Bernard Xibaut, chancelier de l’archevêché de Strasbourg, est en première ligne sur le sujet. Au début de la polémique, il avait affirmé qu’il n’était pas question de modifier la sonnerie "effectivement bruyante", avant finalement, de se montrer conciliant en acceptant de réduire sa durée dominicale. Pas de quoi calmer André Kornmann qui se montrerait particulièrement "virulent" à l’encontre du diocèse. Dans une lettre adressée le 11 mars à Luc Ravel, archevêque de Strasbourg, l’avocat n’y va effectivement pas de main morte.

« Faut-il vous sonner les cloches pour que votre bon sens raisonne ? Et que vos diaboliques cloches cessent de nuire en résonnant ? ... Même votre livre de conneries – la bible – dit que Dieu se reposera le 7e jour. »
André Kornmann, avocat

Une missive de surcroît adressée au "citoyen Ravel, payé par la République, chef de la secte catholique en Alsace". Contacté sur ces propos, André Kornmann assume. « L’athée que je suis considère toute religion comme une secte. Je ne suis pas une grenouille de bénitier. J’ai appris qu’avec ces gens-là, plus on est gentil, plus on se fait cracher dessus. » Une rancœur et des griefs à peine voilés à l’encontre de l’Eglise à qui il conseille « le silence des carmélites ou des trappistes plutôt que les volées de cloches... Qu'elle se la joue discret vu ce qui se passe en ce moment en son sein. »

Selon Bernard Xibaut, l’avocat ne se serait pas limité aux invectives version papier. "Il a également téléphoné au secrétariat à plusieurs reprises en se montrant injurieux. C’est notre secrétaire qui était au bout du fil, et ce n’était pas agréable pour elle d’entendre de tels propos."

Ces accusations-là, l’intéressé les réfutent: "qu’on m’apporte la preuve de ces injures." "Tout ce que je constate c’est que l’archevêché qui avait promis d’agir concrètement, en orientant notamment les abat-sons de la collégiale vers le haut, ce qui permettrait de réduire l’impact sonore des 9 cloches, mais rien n’a été fait. Leur parole n’a visiblement qu’une valeur très limitée." Et de rajouter "Pourtant en Alsace-Moselle, ces gens-là sont payés avec l’argent de nos impôts. Ils doivent être exemplaires, plus qu’ailleurs, et être davantage respectueux."

Combat coup pour coup entre l’homme de droit et l’homme de foi. Ce dernier, avoue perdre exceptionnellement l’amour de son prochain face à cette histoire. « Maître Kornmann a voulu se faire de la publicité en créant cette polémique qui n’existe pas. On a essayé de prouver notre bonne foi, on était d’accord pour étudier sérieusement le dossier, mais on a très vite compris que ce monsieur voulait simplement faire parler de lui. » Pour lui c’est clair, il n’y a pas de plaignants, pas d’affaire, point final.

Même son de cloche du côté du député haut-rhinois Eric Straumann. Lui parle de l’avocat comme d’un "agitateur" habitué à provoquer :

« À Colmar, on a l’habitude de le voir faire des tours de la cathédrale en décapotable avec la musique de Mission Impossible à fond la caisse. C’est dire le personnage ! »
Eric Straumann, député LR de la première circonscription du Haut-Rhin

Concernant l’affaire de la collégiale Saint-Martin, le politique assène: « André Kornmann s’invente un film pour que la presse en parle. Il est heureux de faire parler de lui, qu’on lui donne une certaine crédibilité, et pourtant il n’a rien. Il se cache derrière le droit mais il n’a pas un plaignant, j’en suis persuadé. La seule chose intéressante dans cette histoire c’est comment un homme seul arrive à créer le buzz. »

Des plaignants invisibles

Quid des clients donc. Aux allégations de mensonges et de mandants fantômes, le conseil rétorque en se retranchant derrière le principe de discrétion. "Mes clients ont peur des représailles. L’un d’eux, une dame de 73 ans, s’est déjà fait molestée par ses voisins suite à l’affaire. Je ne veux pas que ça se termine en bagarre." A notre demande, il a accepté de nous mettre en relation avec le fils de cette dame "choquée"… sans toutefois revenir vers nous.

Aucun média d'ailleurs, n'a pu parler à un seul plaignant, ni en démontrer l'existence. André Kornmann affirme qu'avant lui, deux autres avocats colmariens auraient été approchés pour prendre en charge le dossier. Mais là encore, impossible de vérifier ses dires, le conseil refuse d'en communiquer l'identité.

Un avocat au profil atypique

Ce qui est certain c’est que la personnalité d'André Kornmann ne laisse pas indifférent. L’homme n’est pas tout à fait inconnu dans le paysage local. En 2014, il avait été désigné tête de liste FN à Strasbourg en vue des municipales. Il avait été incité à se retirer après avoir essuyé des critiques, au sein même de son camp, pour son programme jugé trop "radical". En pleine stratégie de dédiabolisation du parti d’extrême droite, lui prônait notamment le déplacement forcé des Roms devant le consulat de Roumanie, l’équipement de gros chiens de défense pour les policiers municipaux, l’expulsion des familles de mineurs délinquants récidivistes.

Municipales à Strasbourg : le candidat du FN André Kornmann se retire

En 2016, son nom avait resurgi dans la presse suite à une condamnation du tribunal correctionnel de Strasbourg, en première instance, à trois mois de prison avec sursis, six mois d’interdiction d’exercice et 3.000 euros d’amende pour avoir insulté et harcelé des notaires sur la base de vieilles rancœurs. Un profil atypique que les détracteurs de l’avocat ne manquent pas de souligner pour accréditer leur thèse. Ce type a un "problème de santé mentale" tranche Eric Straumann.

En attendant, loin de se laisser démonter face à ses attaques personnelles, André Kornmann n’a pas l’intention d’étouffer la polémique qui entoure sa nouvelle actualité. « Moi et mes clients sommes déterminés » affirme-t-il, prêt à mettre ses menaces de poursuite à exécution. « Nous allons déposer une requête auprès de la procureur de la république de Colmar pour mise en cause de la santé d’autrui, tapage et atteinte à l’ordre public. Cette dernière en fera ce qu’elle voudra. Mais si cela ne suffit pas, nous nous réservons la possibilité de saisir le doyen des juges d’instruction. »

Ce mercredi 27 mars, le parquet affirme n'avoir rien reçu...

27 mars 2019


[L'ALSACE/DNA du 27/3/2019]

Municipales : Benoît Nicolas ouvre la porte

Candidat déclaré aux prochaines municipales à Colmar en 2020, l’avocat Benoît Nicolas réagit à l’appel lancé dans nos colonnes par Tristan Denéchaud.

L’élu centriste au conseil municipal, encarté au MoDem, plaidait en effet pour une démarche de rassemblement des « petits candidats » situés du centre-gauche au centre-droit, avouant « ne pas se reconnaître à 100 % » dans les candidatures déclarées ou potentielles à droite (notre édition de dimanche).

Benoît Nicolas se dit favorable à une rencontre avec Tristan Denéchaud pour « confronter une première ébauche du projet » qu’il est en train de construire. Il devrait aussi rencontrer prochainement Bertrand Burger, candidat malheureux en 2014, pour connaître « sa vision des choses ».

Plus généralement, Benoît Nicolas se dit « prêt à rencontrer toutes les personnes qui souhaitent un nouveau souffle pour Colmar et entendre leurs idées ». S’il se situe au centre-droit, il précise que son équipe, « issue de la société civile », englobe « des sensibilités de gauche comme de droite ».

Une nouvelle étape sera franchie avec l’inauguration d’un local de campagne situé 20 rue du Nord, vendredi 5 avril à partir de 17h30. « Toutes les personnes de bonne volonté qui veulent porter un projet pour Colmar sont les bienvenues », précise l’avocat.



26 mars 2019

CORDAY

Le saviez-vous ?

Le saviez-vous ? À Colmar, l’on a la mémoire courte.
Il suffit de la mise en place de navettes électriques pour oublier les problèmes de stationnement qui durent depuis des mois.
Le saviez-vous ? Elles ne circuleront qu’au centre, et relieront les parkings du centre. Les problèmes de stationnement et la circulation problématique des bus ne sont pas résolus ! Poudre de perlimpinpin !
Le saviez-vous ? Si un concurrent ou opposant de la majorité soumet une idée, elle est forcément décriée, rejetée par les détracteurs et fans de la majorité. Par contre, la même idée, annoncée par la majorité, est encensée et qualifiée de géniale par les fans. Cherchez l’erreur !
Le saviez-vous ? La directrice du conservatoire est rétrogradée au poste de directrice adjointe et un poste de directeur/directrice est créé. En cause ? D’après le Maire, des problèmes profonds au sein de la gestion. Un audit a été fait, mais où est-il ? Il ne sera jamais disponible. On nous apprend à vérifier l’information depuis notre entrée à l’école. À Colmar, on nous dit « de croire ce qui est dit ».
Le saviez-vous ? Si vous êtes une association, un commerçant ou un fonctionnaire, si vous avez le malheur de faire une allusion, un commentaire, un simple « like » concernant un concurrent, la sanction tombera. Un appel téléphonique de menace (ne laissons pas de traces écrites) ou une diminution voire suppression de vos subventions tombera. Colmar, application de la censure !
Le saviez-vous ? Les cloches ont sonné ce week-end pour faire taire les râleurs. L’éternel second ne cesse de vanter cet événement, en recherche de reconnaissance et pour faire le buzz. Pourra-t-il enfin exister derrière le grand chef ?
Le saviez-vous ? Vos nids de poule seront comblés dans les prochains mois contre un vote de votre part !
Le saviez-vous ? Vous êtes sanctionné(e)s pour 5 minutes de dépassement de stationnement, ou parce que vous êtes handicapé(e)s ou en fonction médicale. D’autres, se garent sans vergogne dans des voies qui doivent être accessibles aux pompiers ! Nous ne sommes pas égaux de la même manière !
Le saviez-vous ? À Colmar, on nous apprend quoi dire, comment penser et qui voter. L’un va défaire l’autre, car le costume est trop grand pour l’un. Et vous, vous a-t-on consulté pour savoir si vous souhaitiez à nouveau son retour ? En Algérie, Bouteflika est sous le coup d’une mesure de destitution pour ne pas vouloir laisser sa place.
Le saviez-vous ? Les fans de la majorité vont commenter et défendre leurs chouchous et vous blâmer.
Le saviez-vous ? Brel disait : « On n'oublie rien de rien. On s'habitue, c'est tout. »
Continuera-t-on à s’habituer ou est-on prêt au changement ?

Conservatoire : c’est flou, et quand c’est flou, il y a un loup !

Victorine Valentin

[Conseil Municipal de Colmar - 25/03/2019]

QUESTIONS RELATIVES À L’INFORMATION QUI NOUS EST PARVENUE CONCERNANT LA CRÉATION D’UN POSTE DE DIRECTRICE ADJOINTE AU CONSERVATOIRE

⬦ On s'étonne de la création d'un poste de directeur adjoint alors que l'on doit maîtriser les dépenses de fonctionnement.

En effet, les usagers (mais aussi des professeurs qui ont fait un courrier en avril 2018 dans ce sens à Mme l’Adjointe à la Culture) se plaignent du manque de personnel ; les parents sont obligés d’aider au transport du matériel pour les concerts ou d'une salle à l'autre…

⬦ Pourquoi ne pas régler en priorité ce problème, à moindres frais, au lieu de créer un deuxième poste de cadre A (pour au moins 60 000 € par an) à la tête de cet établissement qui fonctionne très bien avec une directrice ?

⬦ Quelles nouvelles missions y aurait-il au conservatoire pour que cela nécessite un poste de directeur ET de directeur adjoint" ?

⬦ On a également entendu que cette création de poste a pour but de rétrograder l’actuelle directrice, ce qui peut être assimilé à une mesure de sanction. Si tel est le cas, quel en serait le motif ?

Si effectivement vous avez décidé d’affecter Mme SANGLIER au poste de Directrice Adjointe, nous avons deux remarques qui nous semblent importantes :


PREMIÈRE REMARQUE :

Ce poste n’a – en principe – pas encore été créé puisque sa création doit être autorisée par les Conseillers Municipaux. Ceci est obligatoire avant d’y affecter qui que ce soit, et de plus, même si vous décidez (vous avez la majorité) de le créer ce soir, il devrait, pour être pourvu, faire l’objet d’une publicité obligatoire, en respect du principe d’égal accès à la fonction publique.

Ce principe stipule :

Le principe d'égal accès à la fonction publique s'oppose à ce qu'un poste soit réservé, que ce soit pour une personne interne ou externe à la collectivité.

En application de ce principe, et sauf exceptions prévues par la loi, toutes les vacances d’emploi doivent faire l’objet d’une publicité.

L’article 41 de la loi 84-53 indique ainsi que : "Lorsqu'un emploi permanent est créé ou devient vacant, l'autorité territoriale en informe le centre de gestion compétent qui assure la publicité de cette création ou de cette vacance, à l'exception des emplois susceptibles d'être pourvus exclusivement par voie d'avancement de grade (…) »

Les collectivités et établissements publics (affiliés ou non) sont tenus de communiquer au centre de gestion compétent leurs déclarations de créations et vacances d'emplois.

Cette transmission relève de la compétence de l’autorité territoriale, c’est à dire le maire ou le président.


Avez-vous fait le nécessaire pour être en conformité avec ce principe ? Dans ce cas, nous vous demandons de nous fournir la preuve des publicités concernant cette création d’emploi et de leur communication au centre de gestion.


DEUXIÈME REMARQUE :

L’article 12 – loi 83-634 du 13/07/1983 - Modifié par LOI n°2016-483 du 20 avril 2016 - art. 58 (V) prévoit que :

Toute nomination ou toute promotion dans un grade qui n'intervient pas exclusivement en vue de pourvoir à un emploi vacant et de permettre à son bénéficiaire d'exercer les fonctions correspondantes est nulle. (Toutefois, le présent alinéa ne fait pas obstacle à la promotion interne d'agents qui, placés dans la position statutaire prévue à cette fin, sont soumis aux II et III de l'article 23 bis de la présente loi).
En cas de suppression d'emploi, le fonctionnaire est affecté dans un nouvel emploi dans les conditions prévues par les dispositions statutaires régissant la fonction publique à laquelle il appartient.

Or, il n’y a pas de suppression d’emploi, mais bien création d’un emploi de Directrice Adjointe pour y rétrograder l’actuelle Directrice.

Nous pensons qu’il s’agit là d’une décision moralement contestable, voire attaquable en justice et nous nous y opposons par conséquent.

25 mars 2019

En ce moment

Exposition de Phil


Ne ratez pas l'exposition de l'ami Phil au Conseil Départemental du Haut-Rhin (jusqu'au vendredi 29 mars 2019). Certains dessins datent d'une vingtaine d'années et sont toujours d'actualité !









Au Conseil Départemental du Haut-Rhin
100 Avenue d'Alsace COLMAR

du lundi au vendredi :
08:00 - 12:00
14:00 - 18:00

(jusqu'au 29 mars 2019)


24 mars 2019

CLÉMENT TONNOT

Municipales - Tristan Denéchaud - DNA du 24/3/2019

Il veut toujours bouger les lignes


municipales 2020
Tristan Denéchaud siège au sein du groupe « Colmar veut bouger » au
conseil municipal de Colmar. Photo L’Alsace - Hervé Kielwasser


L’élu MoDem ne se retrouve pour l’heure dans aucune des candidatures potentielles aux municipales de Colmar. Il lance un appel avec l’espoir d’ouvrir un espace au centre.

Les candidatures potentielles pour les prochaines municipales à Colmar ne manquent pas, pour l’heure toutes situées à droite. Seul candidat officiellement déclaré, l’avocat Benoît Nicolas. Reste ceux dont on attend qu’ils sortent du bois : Yves Hemedinger, en précampagne depuis belle lurette, Gilbert Meyer, qui laisse planer l’éventualité d’une candidature depuis la mi-février, voire Eric Straumann, dont beaucoup scrutent les intentions. Sans compter l’inconnue de la stratégie locale d’En Marche.

Dans ce paysage « assez flou », Tristan Denéchaud observe, mais « ne se retrouve à 100 % dans aucune candidature dont [il] a pu entendre parler ». Élu en 2008 sur la liste du collectif de jeunes Colmariens « Bougeons les lignes », dont il a été un des fondateurs, réélu en 2014 sur la liste de Bertrand Burger, le conseiller municipal centriste - il est le représentant du MoDem à Colmar - siège toujours au sein du groupe « Colmar veut bouger ». Directeur général des services des Fins, une petite commune du Haut-Doubs, il est toujours régulièrement présent à Colmar.

« Les petits candidats potentiels doivent se parler et essayer de construire quelque chose ensemble »

S’il prend aujourd’hui la parole, c’est que son entourage dans les rangs de l’association Bougeons les lignes, du MoDem, ou des anciens de la liste Burger, le sonde régulièrement sur ses intentions. « Ce sont des gens qui ne savent pas trop où et comment militer, qui ont envie de s’engager, mais pas avec les candidats dont on parle actuellement. Des gens qui se retrouvent dans une démarche progressiste, dynamique, innovante et solidaire. »

Au-delà des candidats, l’élu espère fédérer autour d’un projet, fidèle à la démarche originelle de Bougeons les lignes. « J’ai plutôt envie de travailler avec de petits candidats progressistes qui portent les thématiques du cadre de vie et de la démocratie locale. » Il s’agit d’ouvrir un espace qui s’étendrait du centre gauche aux Marcheurs. « Les petits candidats potentiels doivent se parler et essayer de construire quelque chose ensemble. On sera beaucoup plus forts pour porter des idées. »

Au risque de devoir jouer les supplétifs pour un hypothétique second tour ? « La constante pour moi, c’est de porter un projet pour Colmar. En 2014, le programme de Bertrand Burger était à 60 % celui de Bougeons les lignes. L’important, c’est de faire avancer des idées. »

Le projet est toujours centré autour des transports et des déplacements, de l’environnement et de la démocratie locale. Parmi les objectifs phares, construire un réseau de bus à haut niveau de service, « qui pourrait être financé par les recettes de stationnement », ou de vrais conseils de quartiers « pour impliquer les citoyens au maximum ». « On a bien vu avec les gilets jaunes qu’il y a une demande », souligne le conseiller municipal d’opposition.

Il se donne aujourd’hui l’été pour mener avec d’autres bonnes volontés une « réflexion de fond ». Rendez-vous ensuite à la rentrée, avec l’espoir « d’ouvrir une porte, de se donner les moyens que ça bouge… » : « Il faut qu’on arrête de laisser passer les trains à Colmar ».

Les personnes intéressées par la démarche de Tristan Denéchaud peuvent lui écrire par mail : tdenechaud@gmail.com

22 mars 2019

Benoît NICOLAS

UN TRAM POUR COLMAR ? OUI ? NON ?




Qu’en pensez-vous ?
Colmar et son agglomération en ont eu un.
Strasbourg est équipée.
Mulhouse également.
Très tôt, compte tenu notamment du facteur historique, l’idée m’apparaissait séduisante.
Nous avons travaillé sur le sujet depuis quelques mois maintenant parce que le plan de circulation pose problème, parce que le stationnement pose problème, parce que la mobilité est un vrai sujet et particulièrement à Colmar.
Mais les avis divergent sur le terrain quant à l’opportunité d’un tram à Colmar.
L’idée peut être séduisante.
Pour ma part, je suis assez partagé compte tenu de la taille de Colmar, compte tenu du coût d’un tel ouvrage (qui a justifié historiquement son abandon), compte tenu de difficultés que cela peut générer pour les commerces le temps des travaux, etc…
Notre projet repose sur vos idées.
Je vous sollicite donc quant à l’opportunité d’un TRAM à Colmar.
La démocratie vous appartient.
Exprimez-vous !
A partager pour que nous obtenions le plus d’avis possibles.
Et à vous lire !

18 mars 2019

Exposition de Phil 



Le dessinateur Phil expose au Conseil Départemental du Haut-Rhin
Photo DNA


Au Conseil Départemental du Haut-Rhin
100 Avenue d'Alsace COLMAR

du lundi au vendredi :
08:00 - 12:00
14:00 - 18:00

(jusqu'au 29 mars 2019)

17 mars 2019

Pas de problème de stationnement pour Monsieur le Maire



Colmar info



On se souvient que suite à la réflexion d'un riverain, le maire avait fait enlever le panneau "interdiction de stationner" de l'impasse Hertenbrod où il avait l'habitude de garer sa voiture.

Cette fois, c'est devant les Catherinettes que sa voiture a été prise en flagrant délit de non-respect de la loi.
Va-t-il remplacer le panneau “Accès Pompiers” par un panneau “Accès Gilbert Meyer” ?

16 mars 2019

Benoît NICOLAS

Créer l'emploi de demain




RICOH - 248 postes !
Rappelez-vous !
J'avais rencontré les salariés pour leur manifester mon soutien.
Depuis dimanche, une nouvelle grève.
Elle est liée aux négociations postérieures au plan de sauvegarde de l'emploi.
Mon total soutien à nouveau à tous les salariés.
Le défi majeur : créer l'emploi de demain et ne pas vivre sur ses acquis.
Favoriser la création d'emplois et tout faire pour cela.
Le politique doit être là pour cela.
Au lieu de tout concentrer dans les mains d'une seule personne, il faut travailler en équipe, avec tous les services concernés et les agences de développement économique qui font un travail formidable ailleurs !
Rien de tel à COLMAR !
Au contraire.
Les dossiers ne sont même plus présentés à COLMAR.
COLMAR peut beaucoup, beaucoup mieux faire.
C'est évident.
Il suffit de voir ce qui ce passe autour de nous.
D'autres ont réussi à se rendre attractifs, à faire venir de nouveaux emplois.
Il suffit de voir les nouvelles usines qui s'implantent partout ailleurs.
Ensisheim par exemple.
Avec la création du parc d’activités de la plaine d’Alsace et de diverses zones d’activités communales, Ensisheim et la communauté de communes Centre Haut-Rhin sont en train de devenir le poumon économique du centre du département.
POURQUOI PAS À COLMAR !!!
La Ville est clairement en faillite sur ce sujet.
COLMAR a pourtant des atouts.
Elle a des réserves foncières tant au Sud qu'à l'Est.
Les Colmariens attendent des emplois plutôt que des masses de touristes.
On préfère investir dans des lanternes à touriste pour 2.500.000,00 € (oui 2,5 millions !!!)
Question de priorité certainement.

14 mars 2019

Isabelle Kieffer

Colmar ville musée ? Ou ville morte ?



Quelle tristesse ! Une vraie librairie qui ferme après presqu’un siècle de présence...

Bien sûr il y a la forte concurrence des sites de vente en ligne mais pas que : ce qui était un avantage pour un commerce – être situé en plein centre – est devenu un handicap sévère à Colmar.

Depuis la mise en place de la politique municipale en matière de stationnement, marchés de Noël, tourisme de masse et autres mesures coercitives, dissuasives, c’en est fini pour les Colmariens n’habitant pas l’hyper-centre de flâner en ville nez au vent, au hasard des jolies rues sans être bousculés, d’entrer dans un magasin, d’y farfouiller, d’acheter tranquillement, de s’arrêter prendre un café en terrasse, de remplir un panier au marché couvert et de repartir tout aussi tranquillement en ayant passé un moment agréable.

Les travaux de la Montagne verte ont encore aggravé les choses et pour un bon moment.

Trouver une place, payer, se dépêcher pour ne pas dépasser l’heure-limite : où est le plaisir ? On a l’œil rivé sur la montre. Tout le monde ne peut pas venir au centre-ville à pied, à vélo, à trottinette, il ne faut pas se moquer des gens avec cet argument.

Les parkings souterrains sont hors de prix : 3,40€ pour 1h15 sous le Monoprix !

À quand des tarifs vraiment attractifs pour tous les Colmariens sans distinction ?

Il se passe maintenant une drôle de chose : le déplacement des commerces, des cabinets médicaux, des services vers la route de Rouffach où par exemple s’est ouvert un salon de thé-pâtisserie et de nombreuses boutiques, vers l’avenue d’Alsace où un mini centre commercial ne désemplit pas, banques, coiffeur, boulangerie-pâtisserie, fleuriste, pharmacie, médecins... un jour peut-être une librairie ? L’environnement est sans intérêt, le long de gros axes de circulation bruyants, mais on se gare facilement, gratuitement pour le temps qu’on veut, tant pis si l'on renonce à profiter de la belle ville de Colmar. C’est quand moins déprimant, moins déshumanisé, plus proche que la zone de Houssen.

Colmar ville musée ? Ou ville morte ?

Quelle tristesse.

13 mars 2019

AIDES SOCIALES : FAUT-IL EXIGER DES CONTREPARTIES ?


colmarinfo


Le bénévolat sous forme de volontariat est pratiqué depuis un an et demi dans le département du Haut-Rhin. On se souvient des nombreux débats que cette mesure a suscités, attaque du préfet, recours en justice, la Cour administrative d'appel qui décrète qu'il n'est pas possible de demander à un bénéficiaire du RSA de faire du volontariat... Enfin, le Conseil d'État a rendu un avis favorable. Aujourd'hui, sur un total de 18.000 bénéficiaires, près de 1.200 font du bénévolat.

Invitée de l'émission "La Quotidienne" (France 5), Brigitte Klinkert, Présidente du Conseil départemental du Haut-Rhin, défend la mesure en en soulignant les bienfaits : donner un objectif dans la vie, remettre le pied à l'étrier et même trouver un travail.

12 mars 2019

 Edouard Dabrowski 

Librairie Hartmann : la fin


Beaucoup de Colmariens ont été attristés par la fermeture définitive de la librairie Hartmann installée Grand-rue. Ils sont tombés des nues en apprenant la nouvelle, croyant l'établissement immuable, pensez donc, 90 ans qu'il faisait partie du paysage colmarien. Nombreux étaient ceux qui aimaient s'y rendre soit pour un achat – la librairie s'est spécialisée dans les alsatiques mais couvrait tous les domaines de la littérature – soit pour demander conseil à un personnel toujours disponible et compétent. Des messages de sympathie de clients, mais également d'auteurs, d'éditeurs... ont afflué de toutes parts.

À Colmar, les commerçants du centre-ville dans leur grande majorité le constatent, les problèmes de stationnement et du marché de Noël font chuter leur chiffre d'affaire. Francis Martin, notre libraire se désole : « Nos clients se plaignaient souvent du prix du stationnement. Certains allaient à Sélestat ou à Munster pour acheter des livres. Mais d’autres ont continué à faire l’effort de venir chez nous ». Cela n'a pas suffi à lui éviter de mettre la clé sous la porte.


Commentaires

On attend autre chose des politiques qu'ils constatent ce genre de fermeture...
Bref, triste pour Colmar, triste pour la culture et déçu de ce genre de post...
N.J.

Très bonne maison mais totalement inaccessible vu l'emplacement ! Comme tous les commerces du centre de Colmar ! Entre le stationnement qui est un véritable racket et l’absence de transport en commun digne de ce nom ! Un bon sujet de réflexion !
J.L.

Décidément Colmar se vide de ses commerces de centre-ville.
Totalement inacceptable ! Quelle tristesse...
C.M.

Il n'y a pas de place pour des tramways à Colmar. Il y a un gros problème de circulation et les bus n'ont pas beaucoup de place pour circuler. Pas mal de commerçants à Colmar, dans le centre-ville, font moins d'affaires ou ont fermé car l'accès du centre-ville est difficile !
J.M.

(...) Pour le stationnement coûteux et très compliqué qui nuit au commerce, la ville pourrait par exemple rendre le parking gratuit le samedi !
G.P.

Sélestat, petite ville bien sympa avec ses petits commerces, sa librairie, ses restaurants et bars très agréables et surtout son marché du mardi très très connu et surtout une facilité de stationner et surtout pour un prix dérisoire...
Mais voilà, tout est une question de vouloir ; soit une ville de touristes, soit une ville sympa où on se retrouve pour passer un bon moment et on a encore l’esprit des commerces de proximité.
D.H.

Le stationnement hors de prix, d'accord. Mais les loyers des commerces c'est un vrai sujet, les murs propriété de quelques personnes qui sont les vrais responsables de la Mort des commerces des centres-villes.
A.A.

Malheureusement on ne peut pas imposer aux propriétaires de baisser leurs prix mais c’est clairement un vrai souci que je rencontre moi-même en tant que commerçante à Colmar.
C.R.

On devrait suivre l'exemple de Pontevedra où le maire a décidé de redonner le centre aux piétons, une réussite inspirante.
C.M.

10 mars 2019

Corday

Vive les associations !

Ces dernières semaines, en me baladant dans Colmar, j’ai rencontré mon vieil ami Louis, peintre en bâtiment, qui se cachait à plusieurs reprises. Et pour cause, il avait honte car il mendiait. Nulle honte à lui parler. Il me disait que les officiels ne lui accordaient pas un regard, que du mépris.
Il a perdu son travail et sa famille suite à des problèmes de santé. Il s’est retrouvé à la rue et sans le sou.

Heureusement, l’association Espoir l’a aidé à se remettre sur les rails et l’a pris en charge. Elle lui a permis de trouver un logement, une formation et un emploi. Elle lui a permis de ne pas rester isolé et penser au pire. Espoir, c’est une famille qui vous tend la main.

Au-delà de l’association créée par M. Rodenstein, nous avons la chance d’avoir un immense tissu associatif à Colmar. Des associations qui se démènent dans tous les quartiers. Je pense aux associations paroissiales, communautaires, socio-culturelles, sportives. À la Société Schongauer qui, depuis plus de cent ans, gère le musée Unterlinden et a su préserver son âme. Je pense notamment à Pat’à sel qui s'efforce de faire entrer la culture dans les quartiers défavorisés, qui donne l’accès à la culture à des personnes handicapées. Je pense aux centres sociaux-culturels qui permettent l’ouverture culturelle et sportive dans les quartiers les plus sensibles. Je pourrais citer toutes les associations colmariennes, tant elles sont précieuses.

Nous avons la chance de les avoir, nous devons les épauler et non les malmener. Actuellement, nous en sommes à la bataille de la subvention et au chantage. « Si tu critiques, il y aura des répercussions. » Nous avons l’exemple d’Espoir, amputé d’un quart de ses subventions, les associations du Grillen qui ne sont pas subventionnées au même niveau, les associations communautaires, souvent pointées du doigt car « favorisées » alors qu’il s’agit d’un simple achat. Tout dépend de votre niveau de soumission et de censure. Beaucoup ont abandonné et mis la clé sous la porte.

Les associations ont pour vocation d’ouvrir le sport, la culture, le loisir, l’entraide, le soutien à tous. En détournant l’œuvre d’Orwell, nous pouvons aisément dire que « toutes les associations sont libres et égales, mais certaines le sont plus que d’autres ».

Chères associations, les élections locales approchant, vous aurez de fortes chances de voir vos subventions augmentées pour un an, peut-être deux. Le temps de vous acheter ou vous faire miroiter un potentiel changement.

Chères Colmariennes, chers Colmariens de toujours ou d’adoption, pensez aux associations, rêvez à une ville où elles pourront s’épanouir et venir à vous. Ne pensez pas que Colmar est figée et ne pourra pas changer. Colmar peut aller mieux si vous le souhaitez. Colmar doit entrer dans une nouvelle ère, celle du changement. Ce qui ne signifie pas de choisir parmi la majorité actuelle. Osez vous questionner, osez rencontrer, osez réfléchir, osez rêver, osez être écoutés et entendus. Osez agir.

8 mars 2019

 Publication de Benoît NICOLAS 
UN NOUVEAU SOUFFLE - UNE NOUVELLE GÉNÉRATION


JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES




Le 8 mars, comme chaque année, est une JOURNÉE INTERNATIONALE DES DROITS DES FEMMES.
C’est en 1977, date de mon année de naissance, que l’ONU officialise une journée dédiée aux droits des femmes.
Tous les pays de la planète étaient alors invités à célébrer une journée en faveur des droits des femmes.
Malgré des avancées concrètes :
- Toujours des violences faites aux femmes :
Encore hier au Tribunal de COLMAR de nombreux dossiers avec de graves violences conjugales et familiales.
- Toujours des inégalités salariales ou de traitement :
Les écarts salariaux ou de pensions entre les hommes et les femmes sont toujours d’actualité.
Là encore, dans ma pratique professionnelle, je peux constater de façon quasi-quotidienne des écarts de traitement totalement injustifiés.
- Toujours des déséquilibres quant à la répartition des tâches domestiques :
Je m’amuse toujours (mais nous devrions plutôt en pleurer) de voir la surprise notamment de femmes à qui je dis que je passe l’aspirateur ou que je repasse notamment mes chemises tous les matins… !
Les exemples des inégalités pourraient être multipliés.
HOMMAGE AUX FEMMES EN CE JOUR BIEN PRÉCIS mais également pour toutes les autres journées de l’année.
Ce soir, je vais lui dire que je l’aime et je vais lui offrir des fleurs pour marquer le coup.
Nous, particulièrement les hommes, avons du travail sur ce sujet.

MOBILITÉ URBAINE
La TRACE sur la sellette




Nous allons encore être accusés d'être de vilains détracteurs. Mais non ; à l'heure des débats petits ou grands, nous permettons juste aux Colmariens de s’exprimer, comme nous l'avons toujours fait, bien avant l'arrivée des Gilets Jaunes. Pas pour flatter l'équipe municipale en place, il y a d'autres pages pour cela, ni pour apporter des solutions, n'inversons pas les rôles, mais pour dire ce qui ne va pas et ce que l'on aimerait voir changer.
Ci-dessous, quelques commentaires concernant La TRACE (Transports en Commun de Colmar et Environs), sérieusement mise à mal par des utilisateurs qui semblent bien connaître le sujet. Pour consulter d'autres avis sur la mobilité urbaine, voir la page "COLMAR MOBILITÉ URBAINE".


⬦ Un réseau de bus totalement inadapté, tant pour les correspondances en semaine, qu'en soirée où le service est quasi inexistant, ainsi que le dimanche ou rien ou presque ne circule. Trop lent, trop vieillot. Comment faire sans voiture ? Bizarre pour une "ville préfecture". Il faut également souligner la décision calamiteuse des responsables du réseau TRACE et de la Mairie de Colmar qui ont décidé de faire couper la climatisation à bord des bus cet été, en nous laissant dans une situation caniculaire quasiment criminelle, inacceptable en tout cas pour la totalité des voyageurs. (...) Les rues sont engorgées mais les bus sont vides. Bizarre : la dernière pub de la TRACE à travers la ville concerne les activités privées des chauffeurs (jardinage, vélo, etc.). Des écrans horaires sont en panne et hors service un peu partout depuis plusieurs années.
14/9/2018


⬦ Voir "Mettis" à Metz, par exemple... la TRACE en est à des années lumières, Colmar doit être en queue de peloton en ce qui concerne les transports en commun dans tout le Grand-Est, même Saint-Louis fait mieux avec "Distribus" : bus (Mercedes) tout confort, climatisés, horaires adaptés, correspondance avec les trains, cadences très fréquentes, etc. À Colmar on privilégie depuis toujours le "tout voiture".
3/2/2019 16:55


⬦ L'été dernier il faisait 40 degrés dans les bus TRACE à Colmar. Je n'exagère rien (températures relevées). Cette canicule à bord de ces Scania (affreusement inconfortables dit en passant) a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. J'ai résilié mon abonnement et racheté une voiture... (...) regardez ce qui se fait à Bâle, Strasbourg, Mulhouse et comparez les infrastructures minables de la Trace... quelques exemples juste en passant : les écrans horaires (bornes) qui sont HS quasiment partout, les mauvaises dessertes le dimanche et le soir, l'absence désespérante de correspondance avec les trains le samedi soir, les abribus dépourvus d'éclairage. Etc. Etc. Bref, pour ce qui me concerne et même si le réseau devait être restructuré, je continuerai à me déplacer en voiture que ce soit pour le travail ou les courses - que je ne fais désormais plus à Colmar -. En espérant que mon témoignage vous soit utile.
S.C. 25/2/2019

4 mars 2019

Le « Grand Débat » en direct de Colmar a réuni 250 personnes.

 
Christophe, Gilet Jaune de la première heure


CORDEY

Demain à Colmar aura lieu le Grand Débat, lancé par le Président de la République. À Colmar, il serait temps de lancer le Petit Débat.

Que voulez-vous pour demain, pour 2020, pour votre ville ?
D’un côté, l’un nous fait miroiter un potentiel retour et un cinquième mandat, comme Bouteflika, malgré un âge avancé, et se pose en meilleur gestionnaire, irremplaçable. Ira, ira pas malgré sa promesse ? La réponse semble limpide.
De l’autre, l’éternel second qui n’hésite pas à afficher ses opinions et défier le premier.
Peut-être est-ce un bon numéro de comique ou de fin tacticien pour perdre les Colmariens ?
Il existe une opposition bien connue et ancrée, jugée inutile, pas assez offensive et des outsiders comme LREM ou Benoît Nicolas, et de potentiels non déclarés.
On nous a appris et martelé qu’ils sont inutiles, inaptes, sans expérience pour diriger la Ville.
Mais a-t-on pris le temps de réfléchir et de les connaître ?
La mode est à la démocratie. À Colmar, les décisions sont prises en avance et l’on nous laisse croire que nous pouvons influer sur la vie de la Ville.
Quelle belle poudre aux yeux quand on vous propose de répondre à vos questions par vidéo Facebook. Les questions sont sélectionnées, triées et répétées en avance. Les plus embarrassantes sont écartées. Mais vous avez participé, c’est la démocratie.
D’autres toquent chez vous, forment des ateliers pour avoir vos avis, recommandations, conseils. Nous participons.
De même, chacun pose la même question à chaque prétendant : « Quel est votre programme ? » Mais qui va dévoiler son programme, un an à l’avance, au risque de se faire prendre ses idées par la concurrence ? Réfléchissons un peu, ce n’est pas possible ni judicieux de poser déjà la question.
Réfléchissons plutôt à ce que nous voulons, ce qui doit et peut changer.
Colmar est certes bien gérée (taux d’impôts gelés, pas d’augmentation des coûts de fonctionnement), mais à quel prix pour nous ? Réfléchir à d’autres propositions, connaître et rencontrer les Outsiders, est-ce signe que notre ville sombrera ? Pourquoi avons-nous si peur de réfléchir à un changement possible ? D’autres l’on fait, pourquoi pas nous ?

3 mars 2019

Le musée Unterlinden de Colmar et « La Piscine » de Roubaix

Edouard DABROWSKI

"La Piscine" à Roubaix

Les anciens bains municipaux de Colmar

Vous voulez être candidat à la mairie de Colmar ? Avec une belle unanimité, les fins connaisseurs de la politique locale vous conseilleront de ne pas attaquer trop frontalement l'actuel locataire, arguant du fait que (presque) tous les Colmariens ont, au moins une fois dans leur vie, voté pour lui. Pour ne pas froisser l'électorat conservateur, il faudrait tresser des couronnes à Gilbert Meyer, dire qu' « il a beaucoup fait pour l'embellissement de la ville » et que sa gestion financière aurait déjà dû paraître dans le Guinness des records.

Eh bien parlons de l'embellissement ! Ce sont les grands architectes, entrepreneurs, bâtisseurs du passé qui ont fait de Colmar ce qu'elle est, un joyau de la Renaissance et ce pour quoi elle attire les touristes. Encore heureux que GM ait effectué quelques travaux par-ci, par-là, grâce à la cagnotte que son prédécesseur lui a laissée, c'est la moindre des choses en presque un quart de siècle qu'il est à la tête de la ville. Non, il ne l'a pas embellie, il l'a transformée petit à petit en parc d'attractions pour touristes, avec sa dernière trouvaille, le mapping, projection d'images animées kitchissimes sur des façades historiques, soi-disant pour les valoriser, une plaisanterie à 2,5 millions d'euros.

Mais que ne ferait-on pour les touristes...

La propagande municipale et son corollaire, le lavage de cerveau, fonctionnant à plein régime, s'extasier sans se poser de questions devant les réalisations du maire devient chez bon nombre de nos concitoyens la règle. L'extension du musée Unterlinden est un bel exemple de ce consensus. Désolé de le briser.

Première aberration : la verrue dans le paysage, cet édicule qui défigure la place en bouchant la perspective et en occultant la façade néo-baroque des anciens bains municipaux. Une bourde qui vient se rajouter à l'emplacement choisi pour la boutique du musée : à l'entrée, alors que la logique voudrait qu'elle se trouve à la sortie.
Deuxième aberration, écologique cette fois, se voir contraint d'accepter le « tout minéral » imposé par l'architecte, avec interdiction de la moindre présence de verdure.
Enfin, la suppression de tout ce qui pouvait rappeler la vocation du bâtiment, les bains municipaux.

Du coup, la comparaison avec le musée « La Piscine » de Roubaix (une ville sinistrée où le taux de pauvreté est l'un des plus élevés de France) prend tout son sens. « La Piscine » attire entre 200.000 et 250.000 visiteurs par an, selon les années, alors que le musée Unterlinden, en perte de vitesse, est repassé sous la barre des 200.000 visiteurs en 2018. Nous sommes loin de l'euphorie de 2016 quand Thierry Cahn, le président de la société Schongauer qui gère le musée rêvait d'en faire « le musée le plus fréquenté de France » :


Comment expliquer ce flop à 44 millions d'euros, dont, de mémoire, 9 à la charge de la Ville ? Le tarif à 13 euros, à peine moins cher que le Louvre (15 euros), peu de gratuité, certains musées la proposent aux étudiants, un jour de semaine, deux heures avant la fermeture, trop peu d'animations, des expositions temporaires qui ne drainent pas suffisamment de monde, autant d'éléments à prendre en compte dans un espace transfrontalier déjà bien pourvu en lieux dédiés à l'art.

[Mise à jour : 10/9/2019]

2 mars 2019

Un gilet jaune pour Gilberte*
(*surnom de la statue de la Liberté)


Dessin de Phil / DNA


Les Gilets Jaunes du Grand Est projettent d'habiller symboliquement la statue de la Liberté, aujourd'hui, en début d'après-midi, à l'aide d'une grue et d'une nacelle. Que penserait son créateur, Auguste Bartholdi, de cette récupération ?