-5/7/2025- Pierre et le Loup de Sergueï Prokofiev fait le plein d’enfants au Théâtre Municipal de Colmar. À l’invitation du Festival International de Colmar, l'Orchestre National de Mulhouse sous la direction de Katharina Morin, avec Julie Depardieu comme récitante.
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5 juillet 2025
Loïc Jaegert-Huber
-5/7/2025- Depuis plusieurs mois, j’ai pris le temps d’écouter, d’échanger, de consulter. Je suis profondément attaché à Colmar, et convaincu que notre ville mérite une ambition renouvelée, une gestion rigoureuse, et un cap clair.
Celles et ceux qui me connaissent savent que j’avais une forte envie d’y aller. J’y ai beaucoup réfléchi.
Mais une chose est évidente : cela ne s’improvise pas. Être Maire, c’est comprendre en profondeur les attentes de nos concitoyens, s’ancrer durablement sur le terrain, et bâtir un projet solide sur le long terme.
Je vais donc en décevoir certains (et sans doute en soulager d’autres), mais je ne serai pas candidat en 2026.
Cela ne m’a pas empêché de contribuer activement au débat public local. Depuis plusieurs mois, j’ai partagé des idées, porté des propositions et ouvert des pistes concrètes autour de nombreux sujets essentiels pour l’avenir de Colmar : économie & attractivité, transition écologique, urbanisme, culture, sport, éducation, initiatives citoyennes, commerce de proximité, sécurité, cadre de vie, solidarité, espaces publics, innovation, digital, …
J’espère que cette dynamique aura nourri une réflexion collective, chez les Colmariens comme au sein de la majorité actuelle. Non, tout n’est pas rose. Oui, il y a d’énormes marges de progrès, notamment en matière de vision à long terme et de leadership.
Les alternatives existent, et je suis convaincu que l’expérience et les compétences de certains talents d’ores et déjà engagés dans notre ville pourraient être précieuses dans les échéances à venir.
Une élection, cela se prépare, cela s’anticipe, cela se gagne sur le terrain, le terrain, et encore le terrain. Je passe donc mon tour cette fois-ci.
La vérité, c’est qu’une telle décision ne se prend pas seul. Il faut aussi savoir entendre ses proches, mesurer ses équilibres personnels et professionnels, et être lucide sur ce que demande un tel engagement. Être Maire, c’est un sacerdoce, un rôle qui ne se conjugue pas à moitié. C’est un engagement de chaque instant, un job à temps plein et bien au-delà, qui demande une présence constante sur le terrain, une disponibilité totale et une énergie de chaque instant au service des habitantes et habitants.
Je sais aujourd’hui que ce n’est pas le bon moment. Mais je ne regrette rien de cette démarche, qui m’a permis de poser des mots, de proposer des idées, et surtout d’ouvrir le dialogue (en bougeant un peu les lignes par la même occasion).
Merci pour vos innombrables messages, vos encouragements, vos conseils. Ce n’est que partie remise.
Et qui sait… rendez-vous en 2032 pour refaire le Point… Colmarien !
4 juillet 2025
Laurence Muller-Bronn
4/7/2025
[Tribune dans Valeurs actuelles : Le DPE, un suicide français !]
4/7/2025
[Tribune dans Valeurs actuelles : Le DPE, un suicide français !]
Avec Alain Houpert, sénateur de Côte-d'Or, nous appelons le gouvernement à revenir au DPE (diagnostic performance énergétique) initial et non contraignant.
Exclure du marché plusieurs millions de logements est une folie dans la crise actuelle. Cessons d'asphyxier le pays et de paralyser nos concitoyens !
Le DPE est opposable pour louer ou vendre un logement uniquement en France.
Dans tous les autres pays européens, notamment en Allemagne, il est seulement informatif.
Le Diagnostic de performance énergétique (DPE) est l'un des nombreux symbole de l'écolobureaucratie à la française. Photo © Pixabay
TRIBUNE. La France connaît une crise du logement sans précédent, qui paralyse des millions de nos concitoyens et asphyxie peu à peu notre vie économique et sociale. Parmi les facteurs de cette crise, le DPE dans sa version obligatoire et opposable à la vente comme à la location, est une erreur majeure. Une comparaison avec le DPE allemand confirme qu’il est urgent de revenir au dispositif initial.
Par Alain Houpert, Laurence Muller-Bronn
Publié le 4 juillet 2025 à 15h00
Conçu comme un outil informatif et incitatif, la réforme du DPE français en 2022 n’a fait l’objet « d’aucune étude d’impact préalable, alors qu’il a des conséquences majeures sur la situation patrimoniale des Français et sur le marché immobilier », nous rappelle la Cour des comptes dans un rapport paru le 3 juin dernier. Ce rapport dénonce un dispositif entaché de fraudes, de notes contradictoires d’un diagnostic à l’autre, d’algorithmes éloignés de la consommation réelle d’énergie, qui se révèle particulièrement inadapté aux 11 600 000 logements (!) dans le bâti ancien.
Ce classement peu fiable incarne pourtant la quête du Graal climatique pour les « Gueux du DPE », dirait Alexandre Jardin.
Affublés des notes F, G et bientôt E en 2028, seul un long et coûteux parcours de rénovation énergétique leur permettra d’accéder à la note magique ouvrant les portes du marché immobilier.
Le classement énergétique est un déclassement social
Nous pourrions rire de cet énième avatar de l’Absurdistan si la situation n’était pas aussi catastrophique. 58 % des Français ont des difficultés à accéder au logement, particulièrement la classe moyenne qui subit le blocage du parcours résidentiel et de l’accession à la propriété. Prisonniers de leurs logements, les acheteurs se heurtent à des refus de crédits selon le classement énergétique des biens et à une augmentation mécanique des prix, due au provisionnement des travaux obligatoires.
La pénurie d’offres locatives paralyse la mobilité indispensable aux parcours étudiants, aux carrières professionnelles et au développement des entreprises. Des salariés pourtant en CDI sont désormais hébergés dans des campings « résidentiels ». Va-t-on leur opposer un nouveau « DPE spécial Mobile-home » ?
Tout est possible, les passions tristes de l’écologie punitive ne connaissent pas de limites.
DPE français versus Energieausweis allemand
En Allemagne, le Energieausweis (Certificat de Performance Energétique) est comparable au DPE français ; la note énergétique d’un bien étant obligatoire pour la vente ou la location, mais uniquement dans un but informatif et de transparence des coûts, comme l’était le DPE avant 2022. L’Allemagne, qui connaît une crise du logement depuis plusieurs décennies, n’est pas tombée dans le panneau photovoltaïque ! Il aurait suffi de regarder au-delà de nos frontières pour comprendre, mais l’irrationnel l’a emporté encore une fois sur l’intérêt général et les droits fondamentaux que sont la propriété et l’accès à un logement.
« Il faut protéger l’environnement pour les générations futures ». On ne peut qu’être d’accord, mais sacrifier leur avenir en asphyxiant leurs projets de vie n’a rien à voir avec l’écologie.
Nous le savons, ce sont les aides publiques à la rénovation qui constituent le véritable levier de la transition énergétique. Les Français sont aujourd’hui convaincus de cette nécessité, comme en témoigne le succès de Ma Prime Rénov’.
Nous appelons donc le gouvernement à revenir, le plus rapidement possible, à la version initiale du DPE et à supprimer son caractère obligatoire et opposable. Ce qui a été décidé par décret peut également être supprimé par décret. Cessons cette folie !
#LaurenceMuller_Bronn est sénatrice Les Républicains du Bas-Rhin, #AlainHoupert, sénateur Les Républicains de la Côte-d’Or.
2 juillet 2025
[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]
Monique Plaza
-2/7/2025- Le refus du moratoire sur l’arrêt de construction de nouveaux parcs éoliens va engendrer une augmentation des factures d’électricité.
Le gouvernement français avait affiché des ambitions pour développer l’éolien, d’ici 2028 : entre 33,2 et 34,7 GW pour l’éolien terrestre et entre 5,2 et 6,2 GW pour l’éolien offshore. Il s’agissait de doubler, voire de tripler, la capacité éolienne.
Mais l’éolien offshore est critiqué : coût élevé, plus onéreux que des projets nucléaires comme Flamanville pour une production moindre ; impacts environnementaux (biodiversité marine, paysages) ; défis techniques (maintenance, intégration au réseau).
Quant à la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim, définitivement arrêtée en 2020 après 43 ans d’exploitation, elle serait rendue difficile en raison des opérations irréversibles qui ont été réalisées pour son démantèlement. Le maire de Fessenheim, Claude Brender, propose d’accueillir un petit réacteur modulaire (SMR) Nuward, une alternative plus moderne et réaliste que la réouverture.
EDF et l’Agence Internationale de l’Énergie soulignent que l’éolien et le nucléaire sont complémentaires. L’éolien, bien que renouvelable, souffre d’intermittence, nécessitant des sources pilotables (comme le nucléaire ou le gaz) pour stabiliser le réseau. Remplacer Fessenheim par des éoliennes offshore est techniquement faisable (environ 500 éoliennes de 6 MW ou 250 de 12 MW), mais cela implique des coûts élevés (estimés à 7 milliards d’euros pour 2 500 éoliennes terrestres de 2 MW) et des défis logistiques.
Le projet gouvernemental de triplement du nombre de parcs éoliens implique donc une gabegie financière face à des centrales nucléaires déjà amorties. Le nucléaire fournit environ 61% de l’électricité, l’éolien terrestre 8,4% et l’éolien offshore 0,1%. Les projections de l’ADEME pour l’éolien total en 2028 sont de 15 à 18%.
Nos factures d’électricité augmenteront donc pour financer de nouvelles éoliennes très coûteuses... construites en Chine ou en Allemagne. Alors même que la production d’électricité en France est excédentaire de 20%, ces 20% que l’on doit exporter.
Il n’est nul besoin d’énergies renouvelables, invendables sur le marché de l’électricité pour longtemps (prix négatifs).
Pourquoi la France et la Commission européenne sont-elles si soumises aux lobbys de l’éolien ? Notamment, car la moitié de notre dette abyssale est détenue par des fonds de pension comme BlackRock, qui eux-mêmes ont énormément investi dans l’éolien. Petit détail : les LR ont voté au Sénat contre le moratoire. Or le mari de Valérie Pécresse et Jean-François Copé, récemment appelé en renfort par les LR, sont très investis dans l’éolien dont le lobby est extrêmement influent. À la commune de Puyrolland, qui a un budget annuel de 300.000 € pour 180 habitants, Jean-Francois Coppé réclame 44 millions de dommages et intérêts pour refuser l’installation d’éoliennes géantes !
Bibliothèques de Colmar
Cet été, n'oubliez pas que votre bibliothèque vous suit partout, avec Toutapprendre
et Bibliovox
Le programme complet de cet été est ici
Cet été sera aussi l'occasion de visiter nos expositions :







Le programme de juillet et août 2025
Cet été, n'oubliez pas que votre bibliothèque vous suit partout, avec Toutapprendre
et Bibliovox
Autre ressource numérique : la Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie d’Alsace (FSHAA), partenaires du Festival du Livre de Colmar, a le plaisir de vous annoncer la parution du numéro 8 de Moissons d’histoire.
La version numérique est accessible gratuitement ici
Merci à Claude Muller, président de la FSHAA et à Raymond Scheu, rédacteur en chef de Moissons d’histoire.
Dans le cadre du Festival International de Colmar 2025, sous la direction de Alain Altinoglu, des concerts gratuits, ouverts à tous, auront lieu dans le cloître de la Bibliothèque des Dominicains où à l'auditorium du Pôle média-culture Edmond-Gerrer.
Accédez au programme complet du Festival OFF en cliquant sur l'image
Cet été sera aussi l'occasion de visiter nos expositions :
Au square du Dagsbourg, dans le cadre des Quartiers d'été de la Ville de Colmar, venez écouter en famille des histoires, des comptines et des jeux de doigts.
Dans le cadre du cinéma de plein air, une projection aura lieu sur la Place du 2 Février, à la tombée de la nuit, samedi 16 août vers 21h15.
Les bibliothèques maintiennent leurs horaires habituels cet été, à l’exception de la bibliothèque Europe, fermée les samedis en juillet et en août.
Par ailleurs, l’ensemble du réseau sera fermé le samedi 16 août, dans le prolongement du jour de l’Assomption.
Bernard Rodenstein
26/6/2025
Résister, c’est souffrir
Se laisser porter par le courant dominant est ce qu’il y a de plus aisé et de moins fatigant.
Pourquoi se casser les méninges, réfléchir et se positionner, sur la base de ses propres convictions, alors que la plupart font l’économie de tels exercices fastidieux ?
« Penser comme tout le monde » est la recommandation des pouvoirs qui nous tiennent entre leurs griffes.
Les rebelles à la volonté des faiseurs d’opinion et des dominateurs en tous genres sont des trublions qui ne devraient pas exister et qui sont dans le collimateur des instances de contrôle et de répression.
Tels des épis qui se dressent sur la tête, indomptables et indéracinables, les résistants ont pourtant leur place dans la société où leur rôle demeure essentiel.
Ils disent que ce qui passe pour être de l’ordre de l’immuable, du naturel et du légitime, ne l’est pas autant que ce que les « gardiens du temple » nous donnent à croire.
Il y a des hics dans leurs théories.
On est en droit de ne pas les suivre. Même si les masses se plient, ils n’est pas prouvé que ce à quoi elles adhèrent, par servilité ou par ignorance, est le chemin qui convient à notre humanité. Loin s’en faut.
Nous devons être de braves petits soldats d’un empire dont les maîtres n’ont guère de comptes à rendre à personne.
Ils décident. Ils prétendent savoir ce qui est bon pour nous. Nous n’avons pas à nous poser de questions. Obéir est notre unique droit.
Moyennant quoi ils nous conduisent dans le mur.
Comme des troupeaux qui sont menés à l’abattoir, nous filons doux et n’élevons guère de protestations.
C’est triste à mourir.
Le monde que nous nous souhaitons, à juste titre, est très éloigné de celui qui nous est imposé et en même temps très proche.
Éloigné, car au lieu de s’approcher de sa mort, il pourrait s’orienter vers toujours davantage de splendeur.
Proche, car pour changer d’axe, ce que préconisent les résistants et les rebelles, il ne faut pas grand chose.
Il suffirait que nous nous donnions le mot pour renoncer à nous soumettre à la loi injuste des semeurs de terreur et à oser vivre selon celle de la fraternité la plus universelle possible.
Les cœurs libres d’aimer sont des puits d’audace, de bonheur et de créativité.
Les peurs qui nous sont inculquées nous enchaînent plus sûrement que les fers des galériens.
Se découvrir libre d’aimer, c’est voir s’ouvrir la porte de la cage et s’envoler comme l’oiseau trop longtemps retenu.
Mais c’est aussi percevoir que le monde va décupler d’hostilité contre vous. Il ne vous tolère qu’en cage.
C’est donc un choix difficile.
Mourir sans broncher ou vivre avec des ennemis ?
1 juillet 2025
Yves Hemedinger
1/7/2025
Jeudi 3 juillet 2025 à 18h30
Étang des Truites, route de Bâle à Colmar
• Il n’est pas nécessaire de vous inscrire
• Je suis membre des Républicains, c’est ma famille politique depuis toujours.
Mais pour Colmar, je veux rassembler au-delà des partis.
Je souhaite m’entourer de femmes et d’hommes qui ont un seul engagement : celui des Colmariens.
Parce qu’une élection municipale, ce n’est pas une affaire de partis, c’est une affaire de ville, de terrain, et surtout d’avenir partagé.
1/7/2025
Vous avez des idées, des suggestions, des propositions pour le Colmar des prochaines années ?
Vous avez envie de vous engager ?
Venez partager un moment d’échanges
Venez partager un moment d’échanges
Jeudi 3 juillet 2025 à 18h30
Étang des Truites, route de Bâle à Colmar
• Il n’est pas nécessaire de vous inscrire
• Je suis membre des Républicains, c’est ma famille politique depuis toujours.
Mais pour Colmar, je veux rassembler au-delà des partis.
Je souhaite m’entourer de femmes et d’hommes qui ont un seul engagement : celui des Colmariens.
Parce qu’une élection municipale, ce n’est pas une affaire de partis, c’est une affaire de ville, de terrain, et surtout d’avenir partagé.
30 juin 2025
L'ŒIL GRAND OUVERT
-30/6/2025- C’est avec beaucoup de tristesse que nous apprenons le décès de Bruno Mercier, fondateur et ancien président du club L’Œil Grand Ouvert.
Bruno était bien plus qu’un passionné de photo : il aimait transmettre, partager son regard et éveiller la curiosité. Il a su créer autour de lui un club vivant, accueillant et bienveillant.
Amoureux des animaux, il avait un talent particulier pour photographier les chiens, captant dans leurs yeux toute leur tendresse et leur fidélité.
Il laisse derrière lui un héritage précieux fait de souvenirs, d’amitiés et de passion partagée.
Nous pensons très fort à sa famille et à ses proches. Merci Bruno pour tout ce que tu nous as transmis. Nous continuerons à faire vivre ta flamme, toujours l’œil grand ouvert.
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