Cliquer sur l'image ↴
colmarinfo.com
La liberté d'expression au service des Colmariens – Contact : colmarinfo45@gmail.com
Translate
20 mai 2025
Audrey Clerc
Galerie Murmure Colmar
L’exposition « De ce qui fut, à ce qui tremble encore »
qui met à l’honneur les œuvres de Sophie Patry et de Rose-Marie Crespin débutera vendredi 23 mai 2025 et se poursuivra jusqu’à samedi 21 juin 2025 à la galerie Murmure.
Dans le sillage du temps, des empreintes restent, des souvenirs frémissent à la frontière de l'effacement et de l'éternité.
Cette exposition explore la mémoire fragile, celle qui demeure en nous, au-delà de la disparition.
À travers les œuvres de Sophie Patry et de Rose-Marie Crespin, l'invisible se révèle, les formes flottent, les traces du passé surgissent en résonance avec le présent.
La lumière effleure des paysages et des figures, les matières se transforment, et dans ce mouvement, un monde se dessine : celui du rappel furtif, des échos persistants qui cherchent à se fixer dans l'espace et dans le temps.
C'est une quête intime, celle de ce qui fut, et de ce qui reste, qui tremble encore dans le flou de nos pensées.
18 mai 2025
Michel Spitz
-18/5/2025- Célébration des 40 ans de la La Maîtrise de Garçons et de Filles de Colmar du Conservatoire de Colmar, par le biais d’un concert des élèves de la pré-maîtrise. Une formation qui, depuis 1985, accueille chaque année une soixantaine d’enfants dans un parcours original qui allie exigence artistique et aventure collective. Plus qu’une école de chant, la pré-maîtrise est une réelle école de vie.
Le spectacle de grande qualité, "Des Incas du Pérou au Carnaval de Rio", nous a proposé un voyage musical et poétique, entre traditions sud-américaines, musiques savantes, chansons populaires et création contemporaine…
Merci aux chefs de chœur de la pré-maîtrise Rémi Muller, Pierre Girod pour la direction musicale et la mise en scène, et à la directrice artistique de la maîtrise Catherine Roussot. Merci à toutes celles et ceux qui ont participé à cette aventure : au conte, Blanche Gireaud-Bauregard, à la création lumière, Oulaid Laafou, ainsi qu’aux musiciens accompagnateurs, aux équipes du théâtre municipal et à l’ensemble des équipes du Conservatoire. (Photos Michel Spitz)
Benoît Legrand
17/5/2025
Il y a 90 ans, la mairie de Colmar passait à gauche sous la férule d’Édouard Richard et de sa liste "Bloc de propreté et d'unité antifasciste".
En effet, en 1935, la montée du nazisme inquiétait outre-Rhin et la stratégie de la gauche changeait. L'époque était à la stratégie du "classe contre classe" des partis communistes pour propager la révolution bolchévique au monde entier. Le KPD (parti communiste allemand) et SPD (parti socialiste allemand) étaient des concurrents farouches lors des élections de 1933, et c'est Hitler qui a remporté la mise.
Devant la victoire inquiétante du fascisme et de la militarisation de leur régime, la stratégie de la troisième Internationale (Staline) changeait pour permettre les unions entre les partis de gauche. C'est ainsi que la liste d'unité antifasciste prit lieu à Colmar avec la SFIO et les communistes et préfigurait ce qui allait devenir le Front Populaire (l'ancien).
C'est à cette mairie de gauche que nous devons la plus ambitieuse réalisation entreprise à Colmar : le centre hospitalier Pasteur.
En plus d'avoir tenu temporairement à l'écart du pouvoir les fascistes. Mais comme nous connaissons tous l'Histoire, cela n'aura duré qu'un temps. En 1940, ils réussiront quand même à prendre le pouvoir en traversant la frontière et en occupant la ville.
Puissions toujours nous souvenir qu'en cas de péril brun, l'unité des Solidaires est le meilleur moyen de le combattre...
Photo d’Édouard Richard lors de l'inauguration de la plaque du tricentenaire du rattachement de Colmar à la France en septembre 1935.
Eric Vial
16/5/2025
Terrorisant, terrifiant : ils sont partout.
Encore une fois, la nouvelle enquête de Mohamed Sifaoui consacrée à la milice chiite libanaise, Hezbollah, est remarquable.
S’il ne s’agissait pas d’un essai étayé par des faits réels, des notes des renseignements généraux et des témoignages probants, on pourrait croire à un roman d’espionnage. Mais comme bien souvent, hélas, la réalité dépasse la fiction.
Mohamed Sifaoui démonte un à un, avec une précision chirurgicale, les mécanismes de financements et d’entrisme des islamistes du Hezbollah dans nos sociétés occidentales.
Une véritable barbouzerie qui va de la fabrication de vrais faux dollars en Corée-du-Nord, à la revente de drogue, aux restaurants libanais qui préfèrent payer pour leur sécurité, en passant par les dons de la diaspora libanaise : une incroyable entreprise mondialisée mafieuse.
Si la première partie du livre consacrée à l’histoire et à la naissance du Hezbollah peut paraître assez difficile d’accès, même si elle est complètement nécessaire pour comprendre la genèse et l’idéologie de cette milice terroriste et antisémite, tout le reste est véritablement passionnant.
Passionnant et effrayant, car l’auteur dénonce également les complicités de l’Iran, de la Syrie, de la Turquie, de la Russie mais aussi de nos services de renseignement ou de certains médias. Et cela fait froid dans le dos.
Évidemment, Mohamed Sifaoui, qui a l’habitude de s’infiltrer dans les milieux hostiles et dangereux, ne nous laisse pas en rade. Et c’est tout son talent d’auteur pédagogue. Il explique précisément les raisons de ces petits arrangements entre amis, notamment avec la France.
Le livre est d’autant plus passionnant qu’il traverse en filigrane l’histoire du Liban. Ce pays incroyable et magnifique tombé à cause des ingérences extérieures.
Sans jouer les Cassandre, Sifaoui nous met en garde, après son autre best-seller consacré au Hamas, sur les attaques contre la souveraineté des pays occidentaux par l’intrusion des islamistes radicaux : c’est une menace réelle.
Ce qui est arrivé au Liban pourrait bien nous arriver. Mais n’est-ce pas déjà trop tard ?
Hezbollah, de Beyrouth à Paris, la milice prépare son retour est à lire absolument, notamment si vous aimez les histoires (vraies) d’espionnage.
Pour aller plus loin, le journaliste Mohamed Sifaoui donnera, ce lundi, une conférence débat à Strasbourg. À ne pas manquer.
Loïc Jaegert-Huber
1. Mieux réguler pour mieux équilibrer
2. Un tourisme plus qualitatif, ancré dans l’identité colmarienne
3. Un vrai projet pour le tourisme d’affaires et de congrès
Colmar dispose d’atouts uniques pour accueillir du tourisme professionnel : position géographique centrale, cadre de charme, infrastructures déjà présentes (Parc Expo, IUT, CCI, musées, etc.).
4. Une politique claire pour la jeunesse et les familles
Colmar ne peut pas être uniquement une carte postale. Il faut redonner une place centrale aux jeunes, qu’ils soient visiteurs ou habitants :
- en développant un City Pass “jeunes et familles” avec accès croisé aux musées, au patrimoine et aux activités sportives ;
- en enrichissant l’offre des festivals et des animations estivales, pour y intégrer davantage de propositions culturelles et sportives adaptées aux 15-30 ans ;
- en renforçant l’offre d’hébergements accessibles, via les auberges de jeunesse, les campings, ou des dispositifs étudiants-hôteliers innovants.
5. Une gouvernance touristique fondée sur la confiance et la coopération
Pour un tourisme colmarien plus qualitatif, équilibré et tourné vers l’avenir
Colmar est aujourd’hui l’une des destinations touristiques les plus emblématiques de France. Et pour cause : son patrimoine, son cadre de vie, sa notoriété internationale. Pourtant, cette attractivité ne doit pas masquer les déséquilibres, ni freiner une réflexion de fond sur ce que pourrait être un tourisme plus harmonieux, plus durable et plus ambitieux.
Entre 2019 et 2024, les recettes de taxe de séjour ont explosé à Colmar (+92 %), notamment en raison de la forte croissance des meublés de tourisme (+168 %). Si cette progression témoigne de l’attractivité de la ville, elle soulève aussi des enjeux : tension sur le logement, perte de mixité en centre-ville, inégalités de traitement entre hébergeurs, pression sur les services publics.
Les efforts déjà engagés en matière de régulation et de contrôle vont dans le bon sens. Il faut désormais aller plus loin, en renforçant la coordination entre Ville, Agglomération et Office du Tourisme, pour concilier attractivité et équilibre urbain.
2. Un tourisme plus qualitatif, ancré dans l’identité colmarienne
Colmar doit miser sur la qualité plutôt que sur la quantité. Cela suppose :
- de soutenir une montée en gamme raisonnée de l’offre hôtelière et para-hôtelière, sans céder à la banalisation ;
- de valoriser les savoir-faire locaux (artisanat, viticulture, gastronomie, art, musique, ...) à travers des parcours cohérents ;
- de mieux répartir les flux dans le temps (hors saison, tourisme de semaine, soirées culturelles) et dans l’espace, à l’échelle de l’agglomération (Turckheim, Niedermorschwihr, ...) pour éviter la saturation du cœur historique.
3. Un vrai projet pour le tourisme d’affaires et de congrès
Colmar dispose d’atouts uniques pour accueillir du tourisme professionnel : position géographique centrale, cadre de charme, infrastructures déjà présentes (Parc Expo, IUT, CCI, musées, etc.).
Il est temps d’en faire un axe stratégique à part entière :
- en soutenant la rénovation ou la création d’un nouvel équipement polyvalent pour les congrès et séminaires de 300 à 500 personnes ;
- en dotant l’agglomération d’une stratégie commune pour le tourisme d’affaires ;
- en accompagnant les entreprises locales dans leur capacité d’accueil B2B et dans la promotion du territoire.
- en soutenant la rénovation ou la création d’un nouvel équipement polyvalent pour les congrès et séminaires de 300 à 500 personnes ;
- en dotant l’agglomération d’une stratégie commune pour le tourisme d’affaires ;
- en accompagnant les entreprises locales dans leur capacité d’accueil B2B et dans la promotion du territoire.
4. Une politique claire pour la jeunesse et les familles
Colmar ne peut pas être uniquement une carte postale. Il faut redonner une place centrale aux jeunes, qu’ils soient visiteurs ou habitants :
- en développant un City Pass “jeunes et familles” avec accès croisé aux musées, au patrimoine et aux activités sportives ;
- en enrichissant l’offre des festivals et des animations estivales, pour y intégrer davantage de propositions culturelles et sportives adaptées aux 15-30 ans ;
- en renforçant l’offre d’hébergements accessibles, via les auberges de jeunesse, les campings, ou des dispositifs étudiants-hôteliers innovants.
5. Une gouvernance touristique fondée sur la confiance et la coopération
L’Office du Tourisme joue un rôle central. Il faut lui donner les moyens d’assumer pleinement cette mission, en lui confiant davantage de visibilité, de responsabilités et de coordination stratégique. C’est avec lui, et non à côté de lui, que la politique touristique de demain doit se construire.
Par ailleurs, rappelons que la compétence tourisme est aujourd’hui une compétence intercommunale. C’est donc à l’échelle de Colmar Agglomération que doit se structurer une vision partagée, équilibrée et ambitieuse du tourisme local.
Enfin, s’il est légitime de chercher des synergies, regrouper l’Office du Tourisme et le Parc Expo dans une même structure juridique reviendrait à confondre deux métiers aux logiques bien différentes. Le tourisme, c’est la promotion du territoire mais aussi une stratégie d’accueil, d’image et de services. L’événementiel, c’est une logique de programmation, de gestion de flux et de rentabilité. Mieux vaut renforcer chacun dans son rôle. L’Office du Tourisme mérite, lui, d’être modernisé dans ses moyens et ses locaux, avec de vrais espaces d’accueil repensés, des bureaux adaptés à ses équipes, et une capacité à incarner pleinement l’ambition touristique du territoire.
Faire de Colmar une ville ouverte, vivante et exemplaire en matière de tourisme, c’est possible. À condition d’oser sortir des sentiers battus et de faire confiance à l’intelligence collective.
17 mai 2025
Michel Spitz
Inauguration de la nuit des musées de la plus belle des manières
-17/5/2025- Le musée Unterlinden et le ballet de l’Opéra national du Rhin se sont associés pour présenter aux visiteurs danses, déambulations et table ronde qui offrent un éclairage inédit, le temps d’un week-end, sur les collections du musée. Ce programme est le fruit d’échanges créatifs entre jeunes chorégraphes et historiens d’art menés durant plusieurs mois autour des collections et des espaces du musée Unterlinden. (Photos Michel Spitz)
[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]
[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]
Jean-Claude Delhez
LES JOURNALISTES DE FRANCE 3 SE REBELLENT
-14/5/2025- Après les militaires il y a peu, voici les journalistes français qui mettent en cause le pouvoir. La Société des journalises de France 3 vient de publier un communiqué intitulé « Journalistes, reprenez la parole ! ». Il commence comme ceci : « Chez France Télévisions, en particulier à la rédaction nationale, la très grande majorité des journalistes a appris à se taire. Le plus souvent par crainte. Crainte de se faire mal voir en exprimant un désaccord. » Plus loin, il poursuit : « Nous revendiquons la liberté de débattre et d'interroger systématiquement. Ce débat qui n'existe plus à la rédaction nationale de France Télévisions ».
Le communiqué cite plusieurs cas précis de politique intérieure. Il demande si le silence au sujet de la réforme de l'audiovisuel public a pour but de ne pas déplaire à la ministre Dati ou à la présidente Ernotte. En politique internationale, il pointe la différence de traitement entre le conflit en Ukraine et celui à Gaza.
Sachant que la réaction des généraux avait conduit Macron à en envoyer deux à la retraite anticipée, la question qui se pose désormais est la suivante : quels journalistes de France 3 finiront aux chiens écrasés ou réduits à pointer au chômage ?
[POLITIQUE / SUJETS DE SOCIÉTÉ]
[⇨ Le blog des esprits libres et éclairés, c'est ici : liberteresistance.fr]
H16
En France, les prisons sont solubles dans la politique
-14/5/2025- La prison, vraiment, c’est trop pénible ! Et puis, en France, les prisons sont trop pleines, comme une boîte qui déborde. Alors un gentil rapport explique que pour faire de la place, on devrait laisser sortir un peu plus tôt certains détenus, sauf bien sûr les méchants qui ont fait des choses très très graves.
Et si vous avez l’impression que les autorités vous prennent pour des enfants immatures, c’est exact mais cela ne changera rien : oui oui, vous avez bien lu le premier paragraphe et oui oui, il est bel et bien question d’une réduction de peine exceptionnelle pour tous les détenus pour résoudre la surpopulation carcérale actuelle.
L’idée générale est d’une simplicité biblique : puisqu’il y a trop de détenus, réduisons les peines, cela libèrera de la place ! Et pour bien faire comprendre les enjeux et toute la difficulté des conditions de détentions actuelles, vite, vite, réalisons l’un ou l’autre reportage pour décrire la situation avec toute l’objectivité des médias officiels !
L’avantage d’y aller aussi gaillardement, c’est que personne ne s’appesantira sur la notion pourtant étonnante de « trop de détenus » et qu’avec un peu de travail, on pourra faire oublier l’état exact des conditions de détentions dans les établissements français qui, si elles sont loin d’être bonnes – les cellules insalubres sont encore nombreuses, c’est un fait bien documenté – passera probablement un peu trop vite sous silence les aménagements actuels qui offrent une discipline qu’on pourra pudiquement qualifier de moins stricte que celle d’Alcatraz ou de Shawshank par exemple.
Il apparaît en effet que, parfois, à la faveur d’une diffusion sur les réseaux sociaux, le public découvre les étonnants passe-droits, aménagements et largesses dont bénéficient sinon tous les détenus, au moins certains et parfois les plus emblématiques. L’un des derniers exemples en date concernait par exemple Mohammed Amra dont on imagine sans mal que la détention n’était pas tout à fait un calvaire, exposant assez bien à quel point le système carcéral français était lui aussi sujet à la même corruption, au même laxisme et aux mêmes impunités que le reste de système judiciaire français.
En pratique, on le sait et c’est assez bien établi : les peines de prisons sont en réalité sous-utilisées. Rappelons d’ailleurs qu’il s’agit d’un laxisme institutionnalisé comme l’a montré une récente étude parue en février dernier et dont ces colonnes faisaient part à l’époque ; concrètement, lorsque la loi fixe des planchers, la justice effective les divise par deux ou trois et dix ans de prison se transforment en trois par la magie de jugements accommodants, de remises de peines et d’aménagements bricolés qui permettent à des condamnées à 20 ans de réussir l’exploit d’être pourtant multirécidivistes et multi-condamnés dans la même période.
De surcroît, lorsqu’on épluche les chiffres, on observe que sur les quasiment 100.000 personnes « sous écrou », la réalité oblige à noter que plus de 17.000 ne sont effectivement pas dans une cellule mais sous bracelet électronique (comme un ancien président de la République, par exemple) ou bénéficient d’un placement à l’extérieur. Autrement dit, l’utilisation de moyens alternatifs pour éviter les quatre murs d’une cellule sont déjà largement utilisés : si le gentil rapport qui préconise de relâcher plus tôt les pas-trop-méchants ne propose pas en échange d’augmenter la distribution de bracelets, c’est essentiellement parce que les équipes dédiées pour la gestion des détenus sous bracelets sont déjà surchargées.
Bien évidemment, le problème intrinsèque de ces gesticulations judiciaires qui seraient comiques s’il ne s’agissait pas de personnes condamnées donc a priori devant être écartées de la société civile, c’est que le laxisme actuellement institutionnalisé nourrit le laxisme.
D’un côté, ce laxisme est l’excuse pratique et clairement utilisée pour ne pas faire déborder les prisons – c’est même l’excuse directement utilisée par le rapport pour proposer un laxisme posé comme pragmatique – et de l’autre, on pousse à utiliser des peines alternatives (bracelet, liberté conditionnelle, sursis) afin de limiter l’usage de la détention, ce qui servira d’excuses pour ne pas construire de prisons supplémentaires.
En somme, de façon évidente, l’État n’est plus ici en train de gérer des détenus et d’essayer de trouver un moyen pour juguler la violence qui augmente dans la société. L’État, en toute décontraction et en l’expliquant presque ouvertement aux contribuables qui le financent, réalise une simple gestion logistique des flux en faisant ce qui lui paraît nécessaire pour que les contenus (ici, les condamnés) n’engorgent pas les tuyaux (ici, les prisons).
Dans ce contexte, les tubulures étatiques autorisent un flux constant d’environ 80.000 détenus, et dès qu’on est au-dessus, on a « trop de détenus » (i.e. les tuyaux sont sous pression et la pression, c’est mauvais pour le système, voyez-vous).
Magnifique système qui permet de gérer l’incarcération à rebours de ce que demandent les honnêtes gens : on n’incarcère plus en fonction des crimes, mais seulement en fonction des places. Si l’actualité produisait soudainement une floppée de criminels endurcis, on libérerait une floppée de petites frappes pour conserver l’incarcération courante dans le niveau de bande passante carcérale acceptable.
C’est lunaire : la surpopulation sert ici à justifier la désincarcération au lieu de justifier la création de cellules supplémentaires nécessaires à gérer l’augmentation naturelle de la population carcérale.
Et c’est d’autant plus lunaire que, dans le même temps, les bourgeois et la classe jacassante commencent à se réveiller sur certains problèmes qui pourrissent la société depuis maintenant plusieurs décennies et pour lesquels l’actuel ministre de la Justice espère faire croire qu’il agit :
Que peut-on espérer d’une telle gestion à la Gribouille où plus les uns se concentreront sur tel ou tel problème de société, plus il faudra compenser les incarcérations nécessaires par des remises de peine pour les autres ?
Et surtout, qu’espérer de ces dirigeants, de cette caste et de ces politiciens alors que les contribuables n’ont jamais été autant écrasés d’impôts pour un résultat si phénoménalement catastrophique ?
15 mai 2025
Musée Unterlinden
Chorégraphier Unterlinden
Chorégraphier Unterlinden
Les danseurs-chorégraphes face aux œuvres du musée
les 17 et 18 mai 2025

Déambulation dansée
Intervenants
Pauline Boivineau, maîtresse de conférences en Arts du spectacle – UCO Angers, responsable du Master Spectacle vivant, gestion de projets culturels, responsable de la Licence Arts du Spectacle
Bruno Bouché, directeur artistique du CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin
Camille Broucke, directrice du Musée Unterlinden
Laura Cappelle, journaliste, sociologue et chercheuse associée au CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin pour un travail sur les évolutions esthétiques et sociales des ballets d’aujourd’hui.
Tarif : entrée gratuite
Horaire : 11h
Lieu : salle de la Piscine. Accès par le bâtiment des anciens bains.
Nuit européenne des musées
17/5/2025
19h — 22h
Déambulation dansée
les 17 et 18 mai 2025
Pour la saison 2024-2025, le Musée Unterlinden et le CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin ont développé un laboratoire créatif inédit, associant six danseurs-chorégraphes avec les équipes de conservation et de médiation du musée. L’aboutissement de cette expérimentation est un programme de performances et de déambulation, à vivre au Musée Unterlinden les 17 et 18 mai 2025.
Déambulation dansée
À cette heure et en ce lieu
Chorégraphe : Jesse Lyon
Danseur : Marin Delavaud
Horaire : de 15h à 16h40. Départ à 15h en salle d’orientation
Lieux : salle d’orientation puis Cloître, Galerie, Ackerhof
Performances
Sachiko
Danseuse-chorégraphe : Brett Fukuda
Horaire : de 15h20 à 15h40
Lieu : Cloître
Derrière l’œuvre
Chorégraphe : Hénoc Waysenson
Danseuse : Julia Juillard
Horaire : de 15h à 16h30
Lieu : Galerie (-1)
Vierge mélancolique
Danseuse-chorégraphe : Emmy Stoeri
Horaire : de 15h40 à 16h
Lieu : Rez-de-chaussée de l’Ackerhof
Decompose to Recompose
Chorégraphe : Marta Dias
Danseurs : Lara Wolter et Miguel Lopes
Horaire : de 15h40 à 16h20
Lieux : 1er étage de l’Ackerhof, puis salle de la Piscine
Starch Motion (projection de la performance le dimanche)
Chorégraphe : Mathis Nour
Danseuse : Leonora Nummi
Horaire : de 16h20 à 16h40
Lieu : 2e étage de l’Ackerhof
Table ronde
Danseur : Marin Delavaud
Horaire : de 15h à 16h40. Départ à 15h en salle d’orientation
Lieux : salle d’orientation puis Cloître, Galerie, Ackerhof
Performances
Sachiko
Danseuse-chorégraphe : Brett Fukuda
Horaire : de 15h20 à 15h40
Lieu : Cloître
Derrière l’œuvre
Chorégraphe : Hénoc Waysenson
Danseuse : Julia Juillard
Horaire : de 15h à 16h30
Lieu : Galerie (-1)
Vierge mélancolique
Danseuse-chorégraphe : Emmy Stoeri
Horaire : de 15h40 à 16h
Lieu : Rez-de-chaussée de l’Ackerhof
Decompose to Recompose
Chorégraphe : Marta Dias
Danseurs : Lara Wolter et Miguel Lopes
Horaire : de 15h40 à 16h20
Lieux : 1er étage de l’Ackerhof, puis salle de la Piscine
Starch Motion (projection de la performance le dimanche)
Chorégraphe : Mathis Nour
Danseuse : Leonora Nummi
Horaire : de 16h20 à 16h40
Lieu : 2e étage de l’Ackerhof
Table ronde
Pourquoi danser au musée ?
le 18 mai à 11h
Cette table ronde réunit les initiateurs de cette association créative ainsi que deux universitaires spécialisées dans l’histoire et les évolutions de la danse. Elle est l’occasion d’une part de présenter le projet et, d’autre part, de le mettre en perspective : elle abordera ainsi l’histoire de la création chorégraphique in situ au sein des musées et monuments, et mettra le projet en résonance avec des questions sociétales contemporaines.
Intervenants
Pauline Boivineau, maîtresse de conférences en Arts du spectacle – UCO Angers, responsable du Master Spectacle vivant, gestion de projets culturels, responsable de la Licence Arts du Spectacle
Bruno Bouché, directeur artistique du CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin
Camille Broucke, directrice du Musée Unterlinden
Laura Cappelle, journaliste, sociologue et chercheuse associée au CCN•Ballet de l’Opéra national du Rhin pour un travail sur les évolutions esthétiques et sociales des ballets d’aujourd’hui.
Tarif : entrée gratuite
Horaire : 11h
Lieu : salle de la Piscine. Accès par le bâtiment des anciens bains.
Nuit européenne des musées
17/5/2025
19h — 22h
Déambulation dansée
À cette heure et en ce lieu
Chorégraphe : Jesse Lyon
Danseur : Marin Delavaud
Horaire : de 20h à 21h40
Lieux : salle d’orientation puis Cloître, Galerie, Ackerhof, Piscine
Performances
Sachiko
Danseuse-chorégraphe : Brett Fukuda
Horaire : de 20h20 à 20h40
Lieu : Cloître
Derrière l’œuvre
Chorégraphe : Hénoc Waysenson
Danseuse : Julia Juillard
Horaire : en continu
Lieu : Galerie (-1)
Vierge mélancolique
Danseuse-chorégraphe : Emmy Stoeri
Horaire : de 20h40 à 21h
Lieu : Rez-de-chaussée de l’Ackerhof
Decompose to Recompose
Chorégraphe : Marta Dias
Danseurs : Lara Wolter et Miguel Lopes
Horaire : de 20h40 à 21h20
Lieux : 1er étage de l’Ackerhof, puis salle de la Piscine
Starch Motion (projection de la performance)
Chorégraphe : Mathis Nour
Danseuse : Leonora Nummi
Horaire : projection en continu de 19h à 22h
Lieu : 2e étage de l’Ackerhof
Informations pratiques « Chorégraphier Unterlinden »
Chorégraphe : Jesse Lyon
Danseur : Marin Delavaud
Horaire : de 20h à 21h40
Lieux : salle d’orientation puis Cloître, Galerie, Ackerhof, Piscine
Performances
Sachiko
Danseuse-chorégraphe : Brett Fukuda
Horaire : de 20h20 à 20h40
Lieu : Cloître
Derrière l’œuvre
Chorégraphe : Hénoc Waysenson
Danseuse : Julia Juillard
Horaire : en continu
Lieu : Galerie (-1)
Vierge mélancolique
Danseuse-chorégraphe : Emmy Stoeri
Horaire : de 20h40 à 21h
Lieu : Rez-de-chaussée de l’Ackerhof
Decompose to Recompose
Chorégraphe : Marta Dias
Danseurs : Lara Wolter et Miguel Lopes
Horaire : de 20h40 à 21h20
Lieux : 1er étage de l’Ackerhof, puis salle de la Piscine
Starch Motion (projection de la performance)
Chorégraphe : Mathis Nour
Danseuse : Leonora Nummi
Horaire : projection en continu de 19h à 22h
Lieu : 2e étage de l’Ackerhof
Informations pratiques « Chorégraphier Unterlinden »
Tout public
17/5/2025 : déambulation dansée et performances de 15h à 16h40, entrée du musée sans réservation, (musée ouvert de 9h à 18h ; fermeture du musée de 18h à 19h ; Nuit des musées de 19h à 22h).
17/5/2025 : déambulation dansée et performances de 20h à 21h40, entrée gratuite sans réservation.
18/5/2025 : table ronde à 11h (entrée gratuite, sur réservation*), puis de 15h à 16h40 entrée du musée, sans réservation.
Le programme détaillé du week-end est disponible ici
Retrouvez tout l'agenda en ligne
* Pour participer aux événements, réservez auprès du service réservations du lundi au vendredi au +33 (0)3 89 20 22 79 – reservations@musee-unterlinden.com / le week-end au +33 (0)3 89 20 15 58 ou billetterie@musee-unterlinden.com
17/5/2025 : déambulation dansée et performances de 15h à 16h40, entrée du musée sans réservation, (musée ouvert de 9h à 18h ; fermeture du musée de 18h à 19h ; Nuit des musées de 19h à 22h).
17/5/2025 : déambulation dansée et performances de 20h à 21h40, entrée gratuite sans réservation.
18/5/2025 : table ronde à 11h (entrée gratuite, sur réservation*), puis de 15h à 16h40 entrée du musée, sans réservation.
Le programme détaillé du week-end est disponible ici
Retrouvez tout l'agenda en ligne
* Pour participer aux événements, réservez auprès du service réservations du lundi au vendredi au +33 (0)3 89 20 22 79 – reservations@musee-unterlinden.com / le week-end au +33 (0)3 89 20 15 58 ou billetterie@musee-unterlinden.com
Inscription à :
Articles (Atom)